Le XIVe congrès du Parti populaire (en espagnol : XIV Congreso Nacional del Partido Popular) est un congrès du Parti populaire (PP) espagnol, organisé du au à Madrid, afin d'élire le comité exécutif et d'adopter les motions politiques et les nouveaux statuts.
José María Aznar, président du PP depuis 1990, est largement réélu pour un cinquième mandat, qu'il confirme être son dernier. Ouvrant officieusement la course à sa succession, il ne donne aucune indication sur le nom de son futur remplaçant.
Contexte
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Souhaitant donner l'image d'un parti plus ouvert qu'il ne le laisse penser, José María Aznar choisit de ne reconduire aucun des coordonnateurs de motion du congrès précédent. Il confie à ses quatre potentiels successeurs un rôle plus institutionnel : au secrétaire général Javier Arenas le rapport de gestion de la direction sortante ; aux trois vice-secrétaires généraux, un discours politique thématique, « La modernisation économique et sociale de l'Espagne » pour Rodrigo Rato, « L'action institutionnelle et politique des gouvernements du PP » pour Mariano Rajoy, et « La décentralisation politique opérée par l'État des autonomies » pour Jaime Mayor Oreja[2]. La désignation des coordonnateurs est l'occasion d'annoncer les adhésions au PP de la ministre Pilar del Castillo et de la secrétaire d'État Elvira Rodríguez[3].
Les quatre motions sont adoptées à l'unanimité, à l'exception de celle sur les statuts qui reçoit un vote contre. Cette dernière fait l'objet d'un amendement de consensus, négocié entre Ángel Acebes et le ministre de l'Équipement Francisco Álvarez-Cascos, pour introduire dans les statuts la possibilité pour le congrès du PP d'envisager la limitation des mandats au sein des organes du parti dans le temps[4].
Résultats
Le , José María Aznar est réélu président du PP : sa liste pour le comité exécutif national reçoit le soutien de 99,6 % des suffrages exprimés, tandis que celle pour le comité directeur national obtient 99,5 %[5].
À la suite de sa victoire, José María Aznar annonce le nom des membres qu'il a choisi pour entrer dans la direction nationale du parti[6]. Le secrétaire général reconduit Javier Arenas parvient à placer plusieurs de ses proches au sein de l'équipe dirigeante, mais échoue à faire remplacer le coordonnateur à l'Organisation Pío García-Escudero, qui entretient une relation directe avec le président du PP[7]. Outre le rôle accordé à Javier Arenas, Rodrigo Rato, Mariano Rajoy et Jaime Mayor Oreja, José María Aznar salue le travail d'Ángel Acebes, laissant l'impression que son dauphin se trouve parmi ces cinq personnalités, mais en annoncer davantage[8].
↑ a et b(es) C. de la Hoz, « Aznar reparte los papeles del congreso del PP entre todos los pesos pesados », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑ a et b(es) Javier Casqueiro, « Aznar diseña un congreso del PP con nuevos ponentes para evitar gestos sobre la sucesión », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Javier Casqueiro, « La afiliación de la ministra y una secretaria de Estado », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Mariano Calleja, « Un voto en contra en la ponencia de Estatutos y unanimidad para las demás », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) « La nueva generación popular pasa a primera fila », La Vanguardia, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) « El nuevo organigrama », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) Javier Casqueiro et Pilar Marcos, « Arenas copa con su equipo las principales vacantes de la nueva ejecutiva del PP », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Javier Casqueiro, « Aznar abre el camino a su relevo al frente del PP y del Gobierno », El País, (lire en ligne, consulté le ).