Vallans en 1162 ; Vaylans en 1173 ; Waylans en 1200 ; Vayllans en 1251 ; Voillans en 1268 ; Vaillam en 1336 ; Vaillans en 1385 ; Voillans depuis 1671. Hameaux : La Grange-des-Noyes ; La Planchotte-Lambert ; Le Creux-d'Alouette.
Le village est traversé par la Chenevière, petit cours d'eau qui est une curiosité. Il a pour origine la source qui prend naissance à proximité d'Autechaux et s'engouffre presque immédiatement dans un entonnoir. Après un parcours souterrain de mille huit cents mètres, ses eaux jaillissent non loin de Voillans, à l'ouest, traversent le pays et, arrivées à la dernière maison, se précipitent dans un creux de vingt-sept mètres de profondeur où elles actionnèrent jadis les roues superposées du moulin seigneurial, puis la turbine qui le remplaça au XIXe siècle. Le ruisseau disparaît ensuite totalement pour ne ressurgir qu'à Hyèvre-Paroisse où il se jette dans le Doubs[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 278 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branne_sapc », sur la commune de Branne à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 127,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Voillans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), prairies (22,4 %), zones urbanisées (3,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 196 habitants[Note 2], en diminution de 5,31 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église de la Nativité de Notre-Dame. L'ancienne, qui menaçait de tomber en ruine au XVIIIe siècle, fut reconstruite de 1767 à 1772 par l'architecte Bassignot. Son clocher-porche abrite le portail de l'édifice précédent avec son décor de nervures de style gothique tardif aux environs du XVe siècle. Les travaux d'embellissement demandés à l'architecte Amoudru prévus en 1788 furent empêchés par la Révolution. Elle possède l'une des plus anciennes cloches comtoises : fondue pour l'abbaye de Baume-les-Dames en 1484, elle fut descendue de son clocher en 1791 pour être transformée en monnaie. La commune de Voillans se la vit céder momentanément et la conserve depuis cette date.
Le ruisseau appelé « la Chenevière » qui prend sa source à l'ouest du village, le traverse et va se perdre quelques centaines de mètres à l'est avec un parcours aérien de seulement 900 m.
Les vieux ponts en pierre qui enjambent le ruisseau au cœur du village et lui apportent un charme particulier.
La fontaine-abreuvoir restaurée et en eau.
L'église de la Nativité de Notre-Dame.
Le pont central sur la Chenevière.
Le pont de la petite fontaine sur la Chenevière.
La fontaine-abreuvoir.
Personnalités liées à la commune
Abbé Paul Druot, archéologue, peintre et curé de Voillans de 1896 à 1908.
Pierre Ucciani (1851-1939), artiste peintre, vient peindre avec l'abbé Paul Druot à Voillans et ses environs.
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↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )