Situé en vallée Verte à environ 15 minutes d'Annemasse Villard[1] est bordé à l'ouest par la Menoge qui lui sert de limite territoriale avec la commune de Burdignin. Il se situe entre deux montagnes : la pointe de Miribel, sommet de la commune, à l'est et la montagne d'Hirmentaz au nord.
Au , Villard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2].
Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (49,2 %), forêts (37,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le toponymeVillard dérive probablement du mot bas latinvillarius, avec le suffixe -ard, signifiant « du domaine rural »[7].
La paroisse est mentionnée dans la première moitié du XIVe siècle sous la forme Cura de Vilario in Boegio (vers 1344)[7], Villard-sur-Boëge.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2021, la commune comptait 954 habitants[Note 2], en évolution de +25,53 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le chemin de croix de la pointe de Miribelle, lieu de pèlerinage[21]. Si les origines de ce pèlerinage sont encore inconnues, une première croix est avérée en 1774, un chemin de croix est aménagée au début du XIXe siècle et une Vierge est installée au somment en 1878[21].
Joseph Fontaine, natif de la commune, enseignant en mathématique et en science du collège chapuisien d'Annecy (Eustache Chappuis) à partir de 1771[23].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bHenry Suter, « Villard », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ). Mention vers 1344 d'après le Pouillé du diocèse [1568]. Archives de Genève, Grosses de Peney, volume I.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 18