Veronika Arkadievna Dolina (Верони́ка Арка́дьевна До́лина), née le à Moscou (URSS), est une chanteuse, compositrice et poétesse soviétique et russe. Elle a composé plus de cinq cents chansons.
Biographie
Veronika Dolina naît à Moscou dans la famille d'un ingénieur aéronautique, Arkadi Iakovlevitch Fischer[1], et d'une mère médecin, Lioudmila Alexandrovna Dolina (1923-1991), dont elle prend le nom de famille. Son grand-père maternel, Alexandre Ossipovitch Doline, d'origine juive[2], est originaire de Bessarabie; il a combattu du côté des rouges pendant la guerre civile russe et est devenu médecin neurophysiologue[2],[3]. Sa grand-mère maternelle, née Faïna Issaakovna Zborovskaïa, également d'origine juive, est pédiatre. Le frère de Veronika, Alexandre Doline, est écrivain et traducteur de japonais.
Elle étudie dans la même classe que le futur oligarque Iegor Gaïdar. Elle est diplômée d'une école de musique et en 1979 elle termine l'institut pédagogique Lénine de Moscou, recevant son diplôme d'enseignante de français. Elle travaille dans une bibliothèque, puis dans la rédaction d'une revue spécialisée.
C'est en 1971 qu'elle commence à composer des chansons et les interprète en s'accompagnant d'une guitare. Elle compose ses propres vers et la musique et parfois chante sur des vers de Iounna Morits en collaboration avec Alexandre Soukhanov. Dès le milieu des années 1970, elle participe au KSP, club des chansons d'auteur. Elle atteint une certaine notoriété à l'époque de la perestroïka. Son premier disque sort en 1986 et le deuxième atteint plus d'un million d'exemplaires. En 1987, elle donne son premier concert à Varsovie au club Hybride.
En 1989, la firme Melodiya publie un compact-disc de Veronika Dolina, intitulé Choses d'élite («Элитарные штучки»). Au début de l'année 2014, elle a à son actif dix-neuf recueils de poésie, neuf disques vinyle et vingt-quatre compact-disc. En 2011, elle traduit les Lais de Marie de France («Мария Французская. Двенадцать повестей»). Elle reçoit le prix littéraire Couronne («Венец») en 2005.
Opinion
Elle signe une pétition en 2001 en défense de la chaîne NTV[4].