Vaillac est à la sortie de l'autoroute A20 (sortie 56).
Dans le creux de la vallée où coule le Foulon, se trouve ce village, dominé par son superbe château.
Le nom Vaillac ou Valhac a une origine gallo-romaine basée sur l'anthroponymeVallius qui est une variante de Vellius dérivé de Avellius. La terminaison -ac est issue du suffixegaulois-acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[2],[3].
Au XVIIIe siècle le village était réputé grâce à sa fabrique de draps.
Histoire
Le village s'est rapproché du château pour permettre sa défense. La seigneurie appartenait alors à la famille de Gourdon. Le château a été reconstruit au XIVe siècle sur d'anciennes fondations[4].
Le village est occupé par les Anglais en 1369, puis incendié à la suite d'une bataille.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 97 habitants, en évolution de +2,11 % par rapport à 2008 (Lot : +0,05 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Gaston Bazalgues et Jacqueline Marty-Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN9782910540166, OCLC219575343, BNF40220401), p. 124
↑Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1, , p. 116 (lire en ligne)