Cependant Carlos Barredo, neuvième de l'épreuve, est disqualifié des courses auxquelles il a participé entre le et le à la suite d'anomalies dans son passeport biologique[n 1]. De ce fait, tous les autres coureurs classés jusqu'à la vingt-et-unième place se voit également gagner un rang. La place de vingt-et-unième restant vacante.
Présentation
Parcours
Le final a été durci, avec l'introduction de la montée de Sormano (9,5 km à 6,6 %)[2],[3],[4].
L'épreuve se dispute dans le froid, la pluie et le brouillard. Sur 199 coureurs ayant pris le départ, seuls 34 parviennent à franchir la ligne à Côme[5]. Une telle sélection sur une grande classique n'avait pas été vue depuis le Championnat de Zurich 2005.
Le Colle di Balisio marque le début des hostilités. Au sommet (km 161), les échappés, qui ont perdu Gallopin et Miranda, n'ont plus que 4 minutes 30 secondes d'avance. Dès les premières pentes du Madonna del Ghisallo, Da Dalto lâche. Puis Carlström fait de même. Alors que le peloton, où les Saxo Bank viennent prêter main-forte aux Omega Pharma-Lotto, se rapproche considérablement, les premières attaques ont lieu, mais seul Vladimir Gusev (Katusha) parvient à s'extirper du peloton. Il reprend les coureurs échappés et se retrouve alors à une minute du duo de tête. Giovanni Visconti (ISD-Neri) et Ángel Madrazo (Caisse d'Épargne) secouent le groupe de favoris, et se lancent à la poursuite du coureur du Katusha. Juste avant le sommet, Albasini s'échappe.
Dans la descente, un regroupement s'opère. Derrière Albasini, on trouve un quatuor composé de Caccia, Visconti, Gusev et Madrazo. Dans la Colma di Sormano, Gusev, Visconti et Madrazo se retrouvent seuls en tête, une trentaine de secondes devant un peloton amoindri et toujours mené par les Omega Pharma-Lotto. Puis Madrazo lâche, tandis que Bauke Mollema (Rabobank) sort du peloton. Celui-ci rejoint puis dépose le duo de tête. Haimar Zubeldia (RadioShack) tente de revenir, mais n'arrive pas à faire descendre l'écart en dessous des 20 secondes. Finalement, son offensive fait long feu, et c'est le groupe d'une quinzaine de coureurs formé sous l'impulsion de Vincenzo Nibali (Liquigas-Doimo) qui représente le plus gros danger pour Mollema. Au sommet, l'écart n'est que de 20 secondes.