Le nom de Thy-le-Bauduin trouve son origine dans le mot latintermen signifiant tertre. On retrouve d’ailleurs cette racine dans les mots wallonstièr, tiêr, tyin.ne et tiène qui ont également cette signification. Le nom Bauduin est venu s’y adjoindre parce qu’un personnage ayant porté ce patronyme a vraisemblablement marqué la localité.[réf. souhaitée]
Évolution démographique
Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Histoire
Site habité très ancien sur les bords de la Thyria (affluent de l’Eau d’Heure à Berzée, dont la source se trouve au nord de Florennes) où se dressait jusqu’en un menhir et où l’on a trouvé des silex taillés et des substructures d’une villa. Le site du Cheslez a dû être occupé avant l'époque romaine.
La localité a été pillée par les Lorrains en à la solde des Espagnols malgré le statut de neutralité de la principauté de Liège dont elle fait partie.
Plusieurs procès de sorcellerie ont lieu de à .
Dès le XIVe siècle, un fourneau à fer existe dans le village qui compte un grand nombre de mineurs.
Par la suite, on y trouve une affinerie et une forge[1].
En , la commune compte 225 habitants. On y relève d’autre part 34 chevaux, 4 poulains, 49 bovins, 9 veaux, 40 porcs, 250 moutons et 5 chèvres[2].
Le , les Allemands font irruption dans le village vidé de ses habitants, il n'y restait que trois habitants. 80 personnes gagnèrent la France d'où 72 d'entre elles ne revinrent qu'à l'armistice[3].
Folklore
Une ancienne tradition de la course aux œufs le dimanche après Pâques;
Joseph Gonze, « État civil de Thy-le-Bauduin du 19esiècle et de 1900 à 1920 », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 466,
Références
↑Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal,
↑Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur, Bruxelles,
↑Norbert Nieuwland et Jean Schmitz, Documents pour servir à l'histoire de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg, vol. 5, Bruxelles, G. van Oest, , p. 23-24