Le village se trouve sur l'Yves, à quelques kilomètres à l'ouest de Florennes. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle était bornée au nord par Morialmé, à l’est par Florennes, au sud par Hemptinne et à l’ouest par Fraire.
Évolution démographique
Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Histoire
En 1018, l’empereur Henri II mentionne le village dans l’acte d’approbation de l’abbaye de Florennes. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’abbaye Saint-Jean en sera le seigneur foncier et les barons de Florennes les avoués (ou protecteurs).
On y a extrait du minerai de fer longtemps. Au XVIIe siècle, il existe plusieurs fourneaux. Au XVIIIe siècle, une société de type capitaliste y fabrique des canons.
Le village a souffert des guerres qui ont ravagé l’Entre-Sambre-et-Meuse aux XVIe et XVIIe siècles.
En 1780, un incendie accidentel ravage 100 maisons.
Vers 1800, le haut fourneau du baron de Rosée est en activité. En 1830, on compte 81 maisons et 4 fermes. La population s’élève à 398 habitants.
L’église actuelle, due à l'architecte Leborgne, date de 1900. Elle fut endommagée en 1940[1].
Seconde guerre mondiale
Le lundi , l’aviation allemande attaque à partir de 11 h des colonnes de civils en exode sur la route de Saint-Aubin vers Hemptinne et Jamagne, alors qu’il n’y avait pas de troupes françaises en vue. Dix bombardements en piqué ont lieu successivement, 35 personnes, provenant notamment des environs de Namur, périssent au milieu des débris de chariots, et de chevaux également atteints, tandis qu’une soixantaine de blessés très graves sont emmenés à l’hôpital militaire français installé au château de Soumoy (Cerfontaine), puis évacués sur l’hôpital de Fourmies.