Entre 1999 et 2003, elle réalise des performances au sein du collectif hobbypopMUSEUM[2].
Au début des années 2000, Thea Djordjadze s'oriente vers l'installation pour avoir une expression plus libre et en évolution permanente. Ses œuvres font références à l'histoire de l'art. Ses sculptures et installations proposent au public une expérience spatiale, physique et psychologique. Ses installations sont faites d'objets du quotidien, de structures rigides en bois, métal ou panneaux de verre et de formes en papier mâché, textile ou mousse. Elle réalise aussi des sculptures en plâtre dans un cadre en bois comme un tableau[3].
Pour chaque exposition, elle reprend des œuvres existantes qu'elle reconfigure ou réarrange pour le lieu. Elle mêle l'existant reconfiguré avec de nouvelles œuvres. Ses œuvres ne sont jamais figées. Elles sont créées pour répondre au lieu dans lequel elles sont exposées[1].
En 2012, elle participe à la Documenta 13[4]. Elle participe à la Biennale de Venise en 2013 et en 2015[5]. En 2021, elle expose au Gropius Bau[6]. Elle expose pour la première fois en France, en 2022 au Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne. Elle présente une soixantaine d’œuvres produites entre 1993 et 2021 qu'elle reconfigure pour le lieu[1]. Elle a conçu et construit l'exposition sur place en une semaine[7].
Expositions
Augen ohne GESICHT, Kölner Straße 334, Düsseldorf, 2002
The sight of the Conductor, Bonner Kunstverein, Bonn, 2002
Tba, Adeline Morlon Art Direction, Düsseldorf, 2003