Initialement emprisonné en 1965, il a été relâché de la prison pour raison médicale le à l'âge de 76 ans[4],[5].
Biographie
Takna Jigme Sangpo exerce le métier d’instituteur à Lhassa depuis 1952, date où le 14e Dalaï Lama est encore au Tibet.
Il est initialement condamné à trois ans de « rééducation par le travail » en 1965 officiellement parce qu'en tant qu’enseignant, il a exposé des étudiants à la punition corporelle[4]. Il effectue une peine supplémentaire de 10 ans à partir de 1970 comme punition pour « activités politiques[4] ».
En 1983, il eçoit une condamnation de 15 ans et 5 ans de privation de ses droits civils et politiques pour « divulgation et incitation à la propagande contre-révolutionnaire » après avoir été vu vu collant une affiche qu’il a écrite lui-même sur le mur du temple de Jokhang à Lhassa le 12 juillet1983[4]. Cette peine est allongée de 5 ans après qu’il crie des « slogans réactionnaires » à Drapchi le [4].
Le , il est battu selon certaines sources, est maintenu en isolement cellulaire pendant 6 semaines, et sa peine est prolongée de 8 ans pour avoir crié « Tibet Libre » pendant une visite à la prison de Drapchi de l'ambassadeur de la Suisse en Chine[4].
Après son implication dans la manifestation de la prison de Drapchi du 1er mai au , il est maintenu en isolement cellulaire[4].
Alors qu’il est emprisonné, il continue à manifester pour un Tibet libre et reçoit des peines de prison supplémentaires. Malgré son âge avancé et ses années de prison, il aontinue à encourager ses compatriotes tibétains dans leur lutte pour la liberté[6]. Un rapport publié en avril2002 le décrit comme « un des prisonniers politiques les plus résolus et intransigeants de Drapchi... extrêmement respecté par les autres prisonniers politiques[4] ».
Il est libéré le , et est autorisé à se rendre à Washington le et s'installe en Suisse en , où il obtiet l'asile politique en 2003[7].
Le , l'association Gu-Chu-Sum Mouvement du Tibet publie sa biographie en tibétain (tibétain : མི་ཚེའི་མྱོང་ཚོར།, Wylie : mi tshe'i myong tshor, THL : Mitsé Nyongtsor (expérience de vie)) écrite par Lachap Jimpa, lui-même ancien prisonnier politique et membre de l'association. La publication est annoncé en présence de Lobsang Sangay, Drongchung Ngodup Tsering, et Jamyang Soepa[12].