Son secrétaire général actuel est le Néerlandais Frank Heemskerk, depuis le [4].
Mission
L'ERT s'est donnée pour objectif de « stimuler la compétitivité mondiale de l'industrie européenne », notamment en prônant la baisse du salaire minimum, la réduction des dépenses de sécurité sociale et la privatisation de services publics[5] (dont l'éducation)[6].
Pour réaliser sa mission l'ERT mène un intense lobbying auprès des institutions européennes (Commission européenne, Conseil des ministres, Parlement européen, etc.). Dès la création de l'ERT, le vicomte belge Étienne Davignon — alors commissaire européen à l'Industrie et au Marché unique — se propose pour les y aider[2].
Lobbying
L'ERT a nettement influé sur le texte de l'Acte unique européen de 1986 et sur le texte du traité de Maastricht de 1992[7], traité fondateur de l'Union européenne. Ces faits illustrent de façon flagrante que, par rapport à la masse des citoyens, les lobbies industriels (dont les ressources financières et relationnelles sont incomparablement plus élevées que ceux des ONG, considérées par certains comme représentant les citoyens) bénéficient d'une relation privilégiée auprès des pouvoirs législatif et exécutif de l'UE[8].
L'ERT est inscrite depuis 2012 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2014 pour cette activité trois collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 800 000 et 900 000 euros[9].
Le cartable de Big Brother : Long reportage qui met en lumière le rôle du groupe dans la privatisation et le contrôle de l'éducation au niveau européen.