ValueAct Capital (en) (+10.94 pourcent (unité non prise en charge)) ()[2] The Capital Group Companies (+5.07 pourcent (unité non prise en charge)) ()[2] Credit Suisse (+3.91 pourcent (unité non prise en charge)) ()[2]
Rolls-Royce Holdings plc[4] est un fabricant de moteurs d'avions et de navires, et concepteur de navires[5],[6].
Rolls Royce a été nationalisé en 1971, la division aérospatiale étant depuis longtemps la plus importante du groupe. La division automobile est détachée du groupe en 1973 et devient Rolls-Royce Motors, et Rolls-Royce plc est privatisée en 1987. Rolls-Royce est au deuxième rang mondial des fabricants de moteurs d'avion militaires. En 2004, les ventes militaires représentaient 23 % des ventes totales, l'aérospatial civil 51 %, l'activité marine 16 % et l'activité énergie 8 %.
Histoire
L'entreprise Rolls-Royce a été fondée en 1906 par Henry Royce et Charles Rolls. Elle a produit ses premiers moteurs d'avion en 1914.
Environ la moitié des moteurs d'avion utilisés par les Alliés pendant la Première Guerre mondiale furent fabriqués par Rolls-Royce. À la fin des années 1920, les moteurs d'avion constituaient la part la plus importante de l'activité de Rolls-Royce. La dernière création d'Henry Royce fut le moteur d'avion Merlin, qui sortit en 1935 malgré la mort d'Henry Royce en 1933. C'était une évolution du moteur R, qui propulsait l'hydravion Supermarine S6B détenteur du record de vitesse dans la coupe Schneider de 1931 à presque 400 miles par heure. Le Merlin a propulsé beaucoup d'avions de la Seconde Guerre mondiale : les avions britanniques Hawker Hurricane, Supermarine Spitfire, De Havilland Mosquito (bimoteur), Avro Lancaster (quadrimoteur), Vickers Wellington (bimoteur) ; il a transformé l'avion américain P-51 Mustang en en faisant le meilleur chasseur possible de son époque, son moteur Merlin fut fabriqué par Packard&MajstoraCo sous licence. Plus de 160 000 moteurs Merlin furent fabriqués.
Pendant l'après-guerre, Rolls-Royce fit des avancées significatives dans la conception et la fabrication des turbines à gaz.
En , Rolls-Royce annonce la suppression de 400 postes supplémentaires dans sa division liés à la propulsion maritime, après en avoir annoncé 600 au début de la même année. Ces suppressions sont liées à la baisse du prix du pétrole, le secteur pétrolier étant un important client dans l'industrie maritime[7].
En , Rolls-Royce annonce la vente de sa filiale L'Orange, spécialisée dans le diesel, à Woodward pour 673 millions d'euros[8]. Le même mois, Rolls-Royce annonce la suppression de 4 600 postes sur 2 ans notamment dans son centre administratif au Royaume-Uni[9]. En , Rolls-Royce annonce la vente de ses activités maritimes regroupant 3 600 employés à Kongsberg Gruppen[10].
En , face aux grandes difficultés du secteur de l'aéronautique civile pendant la pandémie de Covid-19, la société annonce la suppression d'au moins 9 000 postes. Elle accuse au 1er semestre une perte nette de 5,38 milliards de livres, quasiment l'équivalent de son chiffre d'affaires sur la période, et un résultat d'exploitation en négatif de 1,77 milliard de livres. En lutte pour sa survie, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Rolls Royce, qui annonce en le gel de son programme Ultrafan, supposé permettre l'éclosion d'une nouvelle génération de moteurs d'avion[11],[12],[13].
En septembre 2021, Rolls-Royce annonce la vente de sa filiale espagnole de production de turbine ITP Aero à un consortium mené par Bain Capital pour 1,7 milliard d'euros[14].
En octobre 2023, Rolls-Royce annonce de nouvelles suppressions d'emplois avec 2 500 postes supprimés sur plusieurs années[15].
Liste des moteurs produits
Jusqu'en 1973, les activités aéronautiques et automobile étaient réunies au sein d'une unique entreprise : Rolls-Royce Limited.