En 1828, Émilie Gamelin (1800-1851) devenue veuve, s'occupe des malades à domicile puis ouvre à ses frais un hospice pour les nécessiteux de la ville. Pour assurer la continuité de son œuvre, l'évêque de Montréal, Ignace Bourget veut confier l'hospice aux filles de la Charité puis décide de fonder une nouvelle congrégation avec Émilie Gamelin[1].
C'est le chanoine Jean-Charles Prince qui se charge de la fondation de l'institut. La congrégation est érigée canoniquement le sous le nom de filles de la Charité, Émilie Gamelin et neuf compagnes prennent l'habit religieux le jour même. Le , les constitutions religieuses, inspirées de celles des Filles de la Charité, sont approuvées.