Suzanne Meyer-Zundel, est une poétesse française, proche de Judith Gautier, la fille du poète Théophile Gautier. Elle a notamment écrit le recueil Les Psychosophiques.
Biographie
Suzanne Meyer-Zundel, est une poétesse française qui compose le recueil Les Psychosophiques[1].
Elle est proche de Judith Gautier[2], qu'elle accompagne durant une période de quinze ans[3], elle est parfois décrite comme étant sa compagne[4]. À la mort de cette dernière, elle devient son héritière et habite dans son ancienne résidence parisienne rue de Washington[5].
Elle consacre à Judith Gautier un ouvrage de poésie en 1920 : La Gloire de l'illusion. Ce dernier est considéré par Martine Lavaud comme « un hommage amoureux rendu à Judith [qui] est, d'un point de vue strictement littéraire, inégal, des maladresses côtoyant les beautés éphémères, mais on ne saurait aller jusqu'à dire qu'il est lamentable : çà et là, des fulgurances poétiques, l'élan d'une sincérité touchante qui sauve le vers du naufrage, et font mériter à l'ensemble une relecture plus attentive. »[6]
Elle meurt le 21 février 1971 à Dinard. Enterrée au cimetière de Saint-Énogat, elle partage la tombe de son amie Judith Gautier[7]. Une épitaphe en chinois est gravée sur la dalle de granit : « La lumière du ciel arrive... »[8]. Elle prétend avoir réalisé elle-même cette inscription à l'époque de la mort de Judith Gautier[5].
Publications
Suzanne Meyer-Zundel, La Gloire de l'illusion, , 382 p.
Suzanne Meyer-Zundel, Quinze ans auprès de Judith Gautier. Souvenirs inédits, Dinard, , 259 p. (BNF35320807).
↑Suzanne Meyer-Zundel, Les Psychosophiques, Paris, L'Harmattan, 2013 (réédition).
↑Denise Brahimi, « Judith Gautier, ses pères, sa mère, son œuvre », Romantisme, vol. 22, no 77, , p. 55–60 (DOI10.3406/roman.1992.6053, lire en ligne, consulté le )
↑Suzanne Meyer-Zundel, Quinze ans auprès de Judith Gautier, .