Né à Marseille d'un père ingénieur et d'une mère d'origine espagnole qui est médecin du travail, Stéphane Bancel y a grandi et fait ses études à l'École de Provence avant de partir à Versailles en classes préparatoires au lycée privé Sainte-Geneviève[2],[3].
Son frère Christophe Bancel, de deux ans son cadet, dirige également une entreprise de biotech, Tissium[9].
Carrière dans l'industrie pharmaceutique
Stéphane Bancel intègre le monde pharmaceutique dès 1995. Il devient directeur marketing et vente de la société française de diagnostic médicalBioMérieux entre 1995 et 1998 au Japon[7],[10]. Puis il intègre le groupe Eli Lilly and Company[7] entre 2002 et 2006.
Il commence à diriger Moderna en 2011[5] après avoir rejoint le fonds de capital Flagship Ventures six mois auparavant, mois au cours desquels il sert également en tant que président de BG Medicine.
En prévision de larges profits grâce à son vaccin contre le Covid-19 agréé fin 2020, Moderna met en place un système d'évasion fiscale[11].
Fortune
En 2020, alors que le cours de l'action Moderna augmente à la nouvelle de l'imminence d'essais humains de phase 2 pour son potentiel vaccin COVID-19, ses parts dans Moderna en font un milliardaire en dollars[5]. Le , lorsque le cours de l'action atteint 80 $, sa part de Moderna vaut 2,5 milliards de dollars. En , l’action atteint 134 dollars et selon le nouveau classement Forbes, sa fortune est estimée à 3,5 milliards d’euros, le plaçant à la 23e place des 42 milliardaires français. Le mois suivant, sa fortune s'élève à 4,3 milliards de dollars[12].
Personnalité et méthodes de management
D'après Les Échos, il est un travailleur acharné, il a une vision stratégique qui lui a permis de vendre un avenir incertain aux investisseurs, il a un style de management rude et sait prendre et exécuter des décisions rapidement[13]. Il assure que l'enrichissement personnel ne l'intéresse pas et que sa fortune ira à la philanthropie et au secteur de la santé[14].