Ayant laissé son volant à Sebastian Vettel, Pérez est engagé par Red Bull Racing pour faire équipe avec Max Verstappen à partir de 2021. En s'imposant lors de la sixième manche à Bakou, il devient le premier pilote de l'ère hybride (depuis 2014) à gagner pour deux écuries différentes. Après sa troisième victoire, au Grand Prix de Monaco 2022, Red Bull prolonge son contrat jusqu'en 2024, puis lors de cette saison, et là aussi après le Grand Prix monégasque, Red Bull lui offre deux années de contrat supplémentaire, jusqu'en 2026. Les difficultés qu'il rencontre lors de la saison 2024 qu'il termine au huitième rang des pilotes, tandis que son coéquipier est champion du monde pour la quatrième fois, et alors que son écurie perd son titre des constructeurs, font que l'association de Sérgio Pérez avec Red Bull prend fin en décembre 2024.
Biographie
Débuts en sport automobile
Sergio Pérez commence sa carrière en monoplace en 2004, à quatorze ans, dans le championnat Skip Barber National Championship aux États-Unis. Il est soutenu par la compagnie Telmex de Carlos Slim Helú, géant mexicain des télécommunications. Il poursuit en Europe en 2005 en championnat allemand de Formule BMW où il termine quatorzième en 2005 puis sixième en 2006[1].
En 2007, il accède au championnat de Grande-Bretagne de Formule 3 avec l'écurie T-Sport et remporte le titre dans la catégorie National class avec quatorze victoires. Longtemps prétendant au titre de champion de Formule 3 britannique en 2008, il termine finalement quatrième derrière le trio des pilotes Carlin Motorsport.
Lors de l'hiver 2008-2009, il s'engage dans le championnat GP2 Asia Series et remporte deux succès. Sa saison d'apprentissage dans le championnat principal est plus discrète mais il se révèle en 2010 avec quatre victoires en GP2 Series, dont un succès dans les rues de Monaco, et la deuxième place finale au championnat.
2011-2012 : débuts en Formule 1 avec Sauber
2011 : première année en Formule 1
Au mois d', l'écurie suisse Sauber officialise son engagement en Formule 1 pour 2011 aux côtés du Japonais Kamui Kobayashi[2]. Ce recrutement s'accompagne de la venue de Telmex en tant que commanditaire. Pour sa première course en Formule 1, au Grand Prix d'Australie, le , il franchit le drapeau à damier à la septième place avant d'être disqualifié à la suite d'une non-conformité de son aileron arrière[3]. Le , il inscrit ses premiers points à l'issue du Grand Prix d'Espagne qu'il termine à la neuvième place. Le , lors de la troisième partie des qualifications du Grand Prix de Monaco, il sort de la piste, heurte violemment le rail de sécurité et glisse à grande vitesse dans le muret en face du tunnel, à l'endroit où était sorti Karl Wendlinger en 1994[4]. Évacué en ambulance, il souffre d'une commotion cérébrale et d'une entorse de la cuisse. Remplacé par Pedro de la Rosa lors du Grand Prix du Canada, Pérez fait son retour à Valence. Malgré sa régularité, il subit la baisse de performance de sa Sauber en cours de saison. Néanmoins, il entre à nouveau dans les points à quatre reprises en terminant septième à Silverstone, huitième au Japon et dixième à Singapour et en Inde. Il se classe seizième du championnat du monde des pilotes avec quatorze points inscrits. Il abandonne à trois reprises au cours de la saison, à chaque fois en raison de problèmes mécaniques.
2012 : premiers podiums
En 2012, il obtient la huitième place lors de la manche inaugurale en Australie. Lors du Grand Prix de Malaisie, Sergio Pérez dispute la victoire à Fernando Alonso avec sa Sauber ; le Mexicain obtient la deuxième place et son premier podium en Formule 1. Il ne marque aucun point jusqu'au Grand Prix du Canada où il termine sur le podium, à la troisième place. Il termine ensuite neuvième du Grand Prix d'Europe à Valence. À Silverstone, il abandonne après un accrochage avec Pastor Maldonado. Deux semaines plus tard, il termine sixième en Allemagne et, après deux courses sans points, obtient son troisième podium de la saison en se classant deuxième derrière Lewis Hamilton au Grand Prix d'Italie. Il termine les six dernières courses hors des points et se classe dixième du championnat avec 66 points, battant son coéquipier Kamui Kobayashi, douzième avec 60 points.
2013 : échec avec McLaren
Le , Sauber annonce se séparer à la fin de la saison de Sergio Pérez, en partance chez McLaren. Le Mexicain, jusqu'alors affilié à la Ferrari Driver Academy, voit par conséquent sa relation avec la Scuderia se terminer. Ce transfert a été grandement facilité par le milliardaire Carlos Slim et sa société de communication Telmex, qui doit devenir le sponsor titre de l'écurie de Woking, pour remplacer Vodafone. La saison s'avère plus compliquée que prévue car la MP4-28 est beaucoup moins performante que sa devancière et l'écurie incapable de se battre pour les victoires, ni même pour les podiums. Le meilleur résultat du Mexicain est une cinquième place, en Inde. Perez réalise également quelques erreurs, notamment à Monaco où il percute Kimi Räikkönen qui abandonne en déclarant après l'incident à la radio que Perez est « un idiot qu'il va le frapper dès qu'il le verra. » Pérez termine onzième du championnat du monde, avec 49 points, quand son coéquipier Jenson Button est à la neuvième avec 73 points. Le , Sergio Pérez annonce qu'il ne pilotera pas pour McLaren en 2014, remplacé par Kevin Magnussen. L'annulation du Grand Prix du Mexique, qui devait faire son retour au calendrier en 2014, a précipité sa chute. Telmex, souhaitait en effet sponsoriser sa course nationale afin d'avoir une exposition mondiale. À la suite de cette annulation, Carlos Slim renonce à honorer le contrat qui aurait fait de Telmex le sponsor-titre de McLaren après le retrait de Vodafone. En conséquence, McLaren se sépare de Perez[5],[6],[7].
2014-2018 : cinq saisons chez Force India
Le , Sergio Pérez devient titulaire chez Force India pour la saison 2014, aux côtés de l'AllemandNico Hülkenberg, en provenance de Sauber[8]. Lors du Grand Prix inaugural, en Australie, il inscrit son premier point pour l'écurie indienne en terminant dixième. Pérez ne prend pas le départ du Grand Prix de Malaisie à cause d'une boîte de vitesses bloquée. Il termine troisième de la course suivante, à Bahreïn, puis neuvième des deux Grands Prix suivants, en Chine et en Espagne. Pérez abandonne à Monaco, percuté dès le premier tour par son ancien coéquipier Jenson Button.
En juin, dans l'avant-dernier tour du Grand Prix du Canada, Sergio Pérez et Felipe Massa, alors cinquième, se percutent dans la zone de freinage du virage no 2 ce qui provoque un énorme accident et leur double abandon. Jugé coupable, Pérez est sanctionné d'une pénalité de cinq places sur la grille du Grand Prix d'Autriche pour conduite dangereuse. Parti onzième en Autriche, il termine sixième avec le record du tour. À Silverstonne, il échoue à la porte des points. Au Grand Prix d'Allemagne, à Hockenheim, il ramène le point de la dixième place. En Hongrie, il abandonne après avoir perdu le contrôle de sa voiture et percuté violemment le muret de la ligne droite des stands. Il termine huitième en Belgique, septième en Italie et à Singapour puis dixième à Suzuka et au premier Grand Prix de Russie de Formule 1. À Austin, au Grand Prix des États-Unis, il s'accroche avec Adrian Sutil dans le premier tour, provoquant leur double abandon. Quinzième et hors des points à Interlagos, il se classe septième du dernier Grand Prix de la saison, à Abou Dabi. Il termine sa première saison chez Force India à la dixième place du championnat du monde avec un total de 59 points tandis que son coéquipier termine neuvième avec 37 points de plus. Le , Force India annonce la prolongation de son contrat pour "plusieurs années"[9].
En 2015, pour sa deuxième saison avec l'écurie indienne, Pérez termine pour la deuxième fois consécutive à la dixième place du Grand Prix d'Australie. S'ensuivent deux courses compliquées en Malaisie et en Chine où il finit treizième et onzième. À Bahreïn, il se classe huitième alors qu'il partait onzième. En Espagne, les Force India s'avèrent décevantes : en effet, les deux monoplaces restent bloquées en Q3, Pérez échouant à la dix-huitième place. Il atteint la treizième place en course même si cette remontée ne suffit pas pour marquer des points. Lors du Grand Prix de Monaco, il atteint pour la première fois de la saison la Q3, réalisant le septième temps ; il conserve cette position en course et marque pour la première fois de sa carrière des points à Monaco. Au Canada, dixième des qualifications, il termine onzième. Pérez réalise ensuite une belle remontée en Autriche : parti seizième, il profite d'une bonne stratégie et de multiples abandons pour terminer neuvième. Il obtient une nouvelle neuvième place en Grande-Bretagne en partant onzième. Lors de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Hongrie, la suspension arrière-droite de sa Force India VJM08B casse en plein virage après qu'il monte sur un vibreur ; la monoplace, glissant sur l'herbe, percute le mur puis bute sur sa roue arrachée qui le fait partir en tonneau. S'il s'en sort indemne, la séance est interrompue au drapeau rouge afin de nettoyer la piste. En course, il abandonne à cause d'une rupture de freins, pour ce qui reste son seul abandon de la saison. Pérez réalise ensuite deux bonnes courses en Belgique et Italie en se hissant en Q3, obtenant la cinquième place en Belgique et la huitième place en Italie ; en course, il finit cinquième puis septième. Parti treizième à Singapour, il remonte à la septième place. Cette bonne série se termine au Japon où il termine douzième. Cette contre-performance est suivie d'une excellente course en Russie où, parti septième, il monte sur son deuxième podium avec Force India en finissant à la troisième place. Il enchaîne aux États-Unis où il atteint la cinquième place alors qu'il partait sixième. Lors de son premier Grand Prix national, il marque les points de la huitième place. Il termine hors des points au Brésil puis finit la saison sur une cinquième place à Yas Marina, alors qu'il avait réalisé le quatrième temps des qualifications. Pérez termine neuvième du championnat du monde avec 78 points, son meilleur résultat depuis ses débuts. Le 23 septembre 2016, il est confirmé pour la saison 2016 où il fait à nouveau équipe avec Nico Hülkenberg.
En 2016, il connaît un début de saison difficile lors des trois premiers Grands Prix à cause d'une Force India VJM09 peu compétitive : en effet, en Australie, à Bahreïn et en Chine, le Mexicain n'inscrit aucun point, ce qui ne lui était plus arrivé depuis sa première saison, en 2011. Il marque lors du Grand Prix suivant, en Russie, en terminant neuvième. En Espagne, des améliorations lui permettent de se classer septième. Il monte sur la troisième marche du podium du Grand Prix de Monaco, dans des conditions humides et changeantes, alors qu'il avait réalisé le huitième temps des qualifications. Pérez enchaîne avec une dixième place au Canada, réalise son deuxième podium de la saison à Bakou, finissant troisième alors qu'il partait septième après un changement de boîte de vitesses. Lors du Grand Prix d'Autriche, seizième des qualifications, il se class dix-septième à la suite notamment d'une sortie de piste. En Grande-Bretagne, il termine sixième place alors qu'il partait onzième. Il se classe onzième et hors des points en Hongrie. Après le Grand Prix de Malaisie, il est confirmé pour la saison 2017[10]. Sergio Pérez termine le championnat en septième position avec 101 points, améliorant son meilleur résultat.
En 2017, Sergio Pérez a un nouveau coéquipier, Esteban Ocon, en provenance de Manor Racing. Le Mexicain est régulièrement dans les points, avec notamment la quatrième place en Espagne. Au Grand Prix d'Azerbaïdjan, il abandonne après un accrochage avec son coéquipier. Un nouvel accrochage avec Ocon se produit en Belgique, conduisant l'écurie à donner des consignes d'équipe jusqu'à la fin de la saison[11]. Il termine tous les Grands Prix restants dans les points et se classe septième du championnat, comme l'année précédente, avec 100 points. Quelques heures avant la course à Singapour, il est confirmé pour une cinquième saison consécutive avec l'équipe indienne[12].
En 2018, il commence la saison avec difficulté à cause d'une monoplace peu compétitive mais, à Bakou, il termine troisième. Il n'abandonne que deux fois, en France (panne hydraulique) et pour sa course nationale au Mexique, sur une rupture de freins. Régulièrement dans les points, il se classe huitième du championnat du monde et contribue avec son équipier Esteban Ocon à la septième place de Racing Point Force India au championnat des constructeurs.
2019-2020 : première victoire en Formule 1 avec Racing Point
Alors que la saison 2019 n'est pas notable en termes de résultats, la suivante est celle de tous les succès. S'il manque, en août, les deux courses disputées à Silverstone pour avoir été testé positif au Covid-19, il marque des points dans presque toutes les courses auxquelles il participe au volant de la RP20.
Ses résultats vont crescendo : quatrième en Russie puis sur le Nürburgring, il termine deuxième du Grand Prix de Turquie et roule vers le podium à Bahreïn quand son moteur explose à trois tours de l'arrivée. Une semaine plus tard, le , sur le tracé externe du circuit bahreïni, il remporte la première victoire de sa carrière après avoir été accroché par Charles Leclerc au premier tour, et être remonté de la dix-huitième place, offrant un premier succès à son écurie. Il lui a fallu 190 départs pour connaître les joies de la victoire, ce qui constitue un nouveau record. Ce succès fait de lui le second Mexicain vainqueur d'un Grand Prix de Formule 1, cinquante ans après Pedro Rodríguez de la Vega au Grand Prix de Belgique 1970.
Dès le , Sergio Pérez avait annoncé qu'il ne piloterait plus pour Racing Point en 2021. Le , Red Bull Racing l'engage pour remplacer Alexander Albon aux côtés de Max Verstappen[13]. L'écurie n'avait plus engagé un pilote en dehors de sa firme depuis Mark Webber.
2021 : transfert chez Red Bull
Lors du premier Grand Prix de la saison, à Bahreïn, contraint de s'élancer de la voie des stands après que son moteur a coupé dans le tour de formation, il remonte jusqu'à la cinquième place finale et est élu « pilote du jour ». Lors de la course suivante, à Imola, auteur du deuxième temps des qualifications, il s'élance de la première ligne pour la première fois de sa carrière, aux côtés de Lewis Hamilton[14]. Il termine onzième après un mauvais départ et plusieurs erreurs sur une piste détrempée et chute au huitième rang du championnat.
Il obtient la deuxième victoire de sa carrière le 6 juin au Grand Prix d'Azerbaïdjan ; il est deuxième derrière son coéquipier Max Verstappen quand celui-ci est victime de l'explosion de son pneu arrière gauche à cinq tours de l'arrivée. Après un drapeau rouge, le Mexicain repart en tête à la relance devant Lewis Hamilton et obtient son premier succès avec Red Bull Racing devant Sebastian Vettel et Pierre Gasly[15]. Il monte ensuite sur son douzième podium lors du Grand Prix de France. Lors des Grand Prix de Turquie, des États-Unis et de Mexico, Sérgio Pérez obtient trois troisièmes places. Sur l'Autódromo Hermanos Rodríguez le 7 novembre, il est le premier Mexicain à mener son Grand Prix national et à y finir parmi les trois premiers, fêté par 130 000 spectateurs[16]. Lors de la manche finale à Abou Dabi, il aide son coéquipier dans sa quête vers le titre en sacrifiant son tour qualificatif en Q3 pour offrir l'aspiration à Max Verstappen qui réalise la pole position. Troisième sous voiture de sécurité dans les cinq derniers tours de la course, il abandonne sur problème moteur et se classe quatrième du championnat du monde.
2022 : première pole position avec Red Bull
Sergio Perez commence la saison à Bahreïn par un abandon en fin de course alors qu'il roule en troisième position, sur le même problème d'alimentation qui a affecté Max Verstappen un peu plus tôt. Jamais plus loin que quatrième par la suite, il réalise deux doublés derrière son coéquipier, à Imola puis à Barcelone lors d'un Grand Prix d'Espagne où il s'efface deux fois sur consigne du stand pour laisser passer Verstappen et lui offrir la victoire. Le 29 mai, parti du troisième rang sur la grille, il entre dans le club des vainqueurs du Grand Prix de Monaco. L'épreuve monégasque, où il est à chaque fois plus rapide que son équipier lors des essais, commence avec du retard sur piste détrempée. Les options stratégiques gagnantes de l'équipe Red Bull concernant le timing des arrêts au stand, lui permettent de prendre la tête après 22 tours et de la conserver jusqu'au bout. Au lendemain de la troisième victoire de sa carrière, il est prolongé jusqu'en 2024 par son écurie[17]. Il s'impose ensuite sur un autre circuit urbain, à Singapour où il prend la tête dès le départ pour ne plus la quitter.
2023 : vice-champion du monde
Lors du Grand Prix inaugural, il termine à la deuxième place derrière son coéquipier[18]. À Djeddah, au Grand Prix d'Arabie saoudite, sur le circuit où il a obtenu sa première pole position, Sergio Pérez réalise la seconde pole position de sa carrière, qu'il convertit en victoire, devant son coéquipier, Max Verstappen[19]. À Bakou, deux ans après sa première victoire avec Red Bull, Pérez confirme sa maîtrise des circuits urbains : qualifié deuxième de la course sprint derrière Leclerc, il le dépasse rapidement et remporte l'épreuve. Le lendemain, troisième sur la grille de départ du Grand Prix, il double à nouveau Leclerc puis profite de la sortie de la voiture de sécurité pour s'installer en tête de la course et remporter le Grand Prix devant son coéquipier[20]. À Miami, il tire profit d'un drapeau rouge provoqué par l'accident de Charles Leclerc pour obtenir la troisième pole position de sa carrière qu'il convertit en seconde place en course[21]. À Monza, il obtient son meilleur résultat sur ce circuit en se classant second derrière son coéquipier, ce qui permet à Red Bull d'obtenir un nouveau doublé[22]. Troisième à Las Vegas, il devient vice-champion du monde derrière son coéquipier, une première pour Red Bull Racing[23].
2024 : prolongation de contrat malgré une saison difficile, puis éviction en fin d'année
Sergio Pérez obtient quatre podiums lors des huit premiers Grand Prix de la saison, dont trois deuxièmes places derrière son coéquipier Max Verstappen. Il se retrouve en difficulté dès Imola, où il est éliminé en Q2 et se classe huitième, puis au 26 mai à Monaco où il ne dépasse pas la Q1, part dix-huitième, et termine sa course après 300 mètres dans un accrochage avec Kevin Magnussen. Il rétrograde à la cinquième place du championnat pilotes. C'est à ce point, avant la neuvième manche du championnat à Montréal, que Red Bull annonce qu'il est prolongé pour deux années supplémentaires. Au Canada, il s'élance depuis la seizième place et abandonne sur une erreur de pilotage en fin de course ; de plus, il est pénalisé d'un recul de cinq places pour l'épreuve espagnole[24].
Sur le reste de la saison, Pérez se montre très en retrait par rapport à son coéquipier, avec comme meilleur résultat une sixième place à Zandvoort. Alors que Verstappen est sacré champion à Las Vegas, à deux Grands Prix du terme, Sergio Pérez termine huitième du championnat avec 152 points.