La commune se trouve à 6 km au sud du chef-lieu du canton, Spincourt[4], à 22,3 km au nord-est de Verdun[5], à 66 km au nord-est de la ville préfecture, Bar-le-Duc[6], et à 244,4 km au nord-est de la capitale, Paris[7].
L'Orne, d'une longueur de 86 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé 25 communes[9].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang d'Amel, d'une superficie totale de 108,3 ha (61,4 ha sur la commune) et l'étang de Naumoncel (2,9 ha)[Carte 1],[10].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 929 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 8 km à vol d'oiseau[14], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[15],[16].
Au , Senon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[20] et hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (41,2 %), forêts (41,1 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), zones humides intérieures (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Morphologie urbaine
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Logements
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 128, alors qu'il était de 112 en 1999[a 1]. Parmi ces logements, 87,0 % étaient des résidences principales, 6,5 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,8 % des appartements[a 2]. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 75,7 %, celles des locataires étaient de 24,3 %[a 3].
En 1334, le comte de Bar, Edouard Ier avait soutenu dans sa lutte l'évêque de Verdun dont les droits étaient contestés par les bourgeois de sa ville. Les habitants de Senon et Amel s'étaient engagés aux côtés de leur seigneur. Pour les remercier, son petit-fils, Edouard II, donna à perpétuité le lundi la propriété d'une forêt connue sous le nom de Bois du Raitaut de Pierville aux habitants de ces villages. Elle leur appartient toujours sous le nom de communauté des Embagneux (ou Ambagneux, on trouve les deux orthographes) et le Bois est connu depuis plusieurs siècles sous ce nom. Pour faire partie de la communauté il faut réunir deux conditions, descendre d'un Embagneux le terme en est venu à désigner les membres de la corporation et habiter l'un ou l'autre des deux villages.
Le maire actuel, Jocelyne Antoine-Malick, préside le conseil municipal. Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 499, le conseil municipal se compose de onze membres[24].
En 2012, la commune disposait d’un budget de 260 000 € dont 167 000 € de fonctionnement et 93 000 € d’investissement[27], financés à 14,17 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 5,06 % pour la taxe d'habitation et 3,30 % et 9,44 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[28]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 38 000 €[29].
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2021, la commune comptait 311 habitants[Note 4], en diminution de 5,47 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Médias
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Cultes
L'église Saint-Léonard.
Le territoire de la commune de Senon fait partie de la paroissecatholique « Saint-Michel du Val-d’Orne » au sein du diocèse de Verdun[39]. Le lieu de culte est l'église Saint-Léonard.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Léonard, construite en 1536[40]. Endommagée durant la Première Guerre mondiale elle est reconstruite avec une charpente en béton armé en 1930. Elle est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1906[41].
Monument aux morts.
Stèle des fusillés.
Deux plaques commémoratives sur la mairie: le mémorial du groupe aérien d'observation, - et le mémorial des victimes 28-8 et 1-9 1944.
La place Eugène Antoine, mort à Dachau le .
Les vestiges archéologiques d'un vicusgallo-romain des Ier et IVe siècles, situés au lieu-dit le Bourge, sont classés à l'inventaire des monuments historiques depuis 1906[42]. Les fouilles dans ce fortin, entreprises par les Allemands, pendant la Première Guerre mondiale, ont fait l'objet de précieuses découvertes emportées en Allemagne et rapatriées en France, grâce à l'intervention de Charles Humbert sénateur à l'époque de la Meuse. Toutes ces pièces sont exposées au musée de la Princerie de Verdun[43].
Patrick Rezzonico (1954-2021), écrivain né à Senon, décédé à Verdun. Est une référence pour ce qui traite à la culture meusienne et le dialecte lorrain.
Héraldique, logotype et devise
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Voir aussi
Bibliographie
Félix Liénard, Archéologie de la Meuse : Description des voies anciennes et des monuments aux époques celtique et gallo-romaine, t. 3 : partie nord du département, Verdun, Charles Laurent, , 162 p. (OCLC902756956, lire en ligne), p. 59-65, 123.
Simon Ritz, « Senon et Amel-l’Etang (Meuse) : nouvelles données sur une agglomération bipolaire de la cité des Médiomatriques », Annales de l'est, vol. Numéro spécial, , p. 23-31
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )