Située sur la rive droite du Rhône, la commune est bordée à l'est par la vallée de la Sionne et à l'ouest par la vallée de la Morge. La source de la Sarine est située sur son territoire. Au nord, elle est délimitée par les Alpes bernoises et est connectée à l'Oberland bernois par le col du Sanetsch. On dénombre deux glaciers sur la commune : le glacier de Tsanfleuron, situé essentiellement sur le territoire saviésan, ainsi que le glacier du Brochet. Le point le plus bas de Savièse (515 m. d'alt.) est situé au hameau de Vuisse, et son point culminant (3 176 m. d'alt.) dans le massif du Wildhorn. Les premiers contreforts de la commune sont principalement constitués d'un important vignoble en terrasse.
Le territoire de Savièse s'étend sur 70,92 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 5,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 20,7 %, les surfaces boisées 16,2 % et les surfaces improductives 57,6 %[3].
Les villages
Les villages sont disséminés sur plusieurs plateaux situés sur le versant sud de la montagne du Prabé. La commune en compte six :
Saint-Germain, le chef-lieu, au centre, avec pour hameaux Prinzières et La Crettaz ;
Drône à l'est, avec pour hameaux Monteiller et La Sionne ;
Granois et Chandolin à l'ouest, Chandolin a pour hameau Vuisse ;
Roumaz et Ormône au sud, Ormône a pour hameaux La Muraz et Diolly.
Les mayens et alpages
Une partie des mayens (chalets) saviésans se situe sur le versant sud du Prabé, par exemple Binii, Prafirmin ou les Mayens-de-la-Zour. Cependant, la majorité des mayens de la commune se trouve dans la vallée du Sanetsch, à l'instar de Visse, Dilogne ou encore Dorbagnon. À noter que Savièse possède des mayens sur le canton de Berne, à proximité de Gsteig, comme la Vispille-derrière et la Vispille-devant.
Les alpages saviésans sont répartis sur les cantons du Valais, de Berne et de Vaud. Les alpages de Tsanfleuron, de l'Infloria, du Genièvre et de la Créta-Lé se trouvent dans la région du Sanetsch. L'alpage de la Boiterie (Stierenberg en allemand) ainsi que celui de la Vispille (Walliser Windspillen) sont en territoire bernois ; ceux du Fély, des Grieden et des Ertets (ce dernier se situe sur Berne et Vaud) sont près du col du Pillon[4].
Au nord du territoire communal se situe un grand nombre de sommets des Alpes bernoises. Certains d'entre eux sont à cheval entre les cantons de Berne et du Valais, comme le Sanetschhore (Mont Brun en français, Sanetschhorn en allemand) qui culmine à 2 924 mètres d'altitude, ou l'Arpelistock, dont la pointe est située à 3 035 m. D'autres sont à la limite des cantons de Berne, Vaud et Valais, notamment l'Oldehore (Becca d'Audon en français, Oldenhorn en allemand) qui culmine à 3 123 m. Certaines de ces montagnes sont situées entièrement sur le territoire de la commune, on peut citer parmi elles le Sublage (2 735 m), le Sérac (2 817 m), Crêta Besse (2 702 m) et bien sûr le Prabé, qui surplombe Savièse et la plaine du Rhône du haut de ses 2 041 mètres.
Toponymie
L’origine et la signification du nom de la commune ne sont pas claires. Selon les hypothèses, il pourrait dériver du latin saevus (sauvage, mauvais), du gauloissamo- (été) et samesia (estivage) ou du nom d'une personne, Sabius[5].
Selon une autre hypothèse fondée sur le nom en patois de la commune, Chavyèje[6], il proviendrait de deux mots : chat (sept) et veouadzé (villages), ce qui correspondrait à la configuration communale de l'époque (bannières de Saint-Germain, Drône, Granois, Chandolin, Roumaz-Ormône, Neinda-Zuchuat et Malerne)[réf. nécessaire].
La première occurrence écrite du toponyme remonte à 1200, sous la forme de Saviesi[5].
Les premières traces d'établissement d'une communauté sur le territoire communal ont été retrouvées au château de la Soie (situé sur une arête rocheuse dominant la plaine du Rhône à proximité du village de Granois) et datent de 4800 av. J.-C[8]. En 2022, une nécropole de l'âge du bronze, comprenant 19 tombes dites en cistes et datant de 2000 av. J.-C environ, est mise au jour dans le secteur des Mouresses, dans les hauts de Saint-Germain[9].
En 1219, le prince-évêque Landri du Mont construit le château de la Soie, ce qui détériore les relations entre l'évêché de Sion et la Maison de Savoie, qui voulait augmenter son influence en Haut-Valais. Le prince-évêque Guichard Tavelli est défenestré de ce même château en 1375 par la famille de la Tour, qui désirait s'émanciper de l'autorité épiscopale. Le château de la Soie sera finalement détruit en 1417 par les Patriotes. Les hommes de Savièse continuèrent cependant de s'y fortifier afin de renforcer leurs défenses face aux hommes de Conthey[10].
La communauté saviésanne, régie par des statuts écrits, apparaît en 1447[11].
Durant la Bataille de la Planta, le , les hommes de Savièse descendent à Sion prêter main-forte à l'évêque, assiégé par les Savoyards. Les adversaires profitent de l'absence des Saviésans pour piller et brûler la commune. Les villages seront incendiés, l'Eglise pillée et détruite. En reconnaissance de l'aide apportée par les Saviésans, l'évêque de Sion Walter Supersaxo offre une bannière représentant l'épée de l'évêché à la commune de Savièse[7].
Les statuts communautaires changent peu au fil des siècles, mais on constate, dès le XVIIe siècle, des articles très contraignants pour les habitants de Savièse non bourgeois. Ainsi, les bourgeois - ou communiers saviésans ont à cœur de maintenir leurs droits, privilèges et biens obtenus à partir du Moyen-âge. D'ailleurs, les Saviésans ne cessent d'accroître leurs possessions à l'extérieur de la commune. Durant ces années, la communauté recherche sans cesse à développer son agriculture afin d'assurer aux générations futures de bonnes conditions de vie. Une nouvelle rivalité, cette fois avec les habitants de Sion, naît progressivement notamment par rapport à la rivière de la Sionne. La démographie est stable entre le XVIe et le XIXe siècle, on ne désire pas plus d'habitants que ce que les ressources agricoles et naturelles permettent de faire vivre[12].
De 1815 à 1839, Savièse est incorporée au district d'Hérens, avant de rejoindre le district de Sion.
Politique
Autorités communales
Le Conseil communal de Savièse est composé de 11 membres élus tous les quatre ans ; il en va de même pour le juge et le vice-juge de commune. Il n'y a pas de conseil général (organe législatif) à Savièse. De ce fait, chaque conseiller est responsable et membre de plusieurs commissions, et celles-ci sont complétées par des habitants de la commune qui désirent s'investir au niveau politique. Il n'y a pas d'élection pour les membres des commissions, mais celles-ci doivent être acceptées par le Conseil communal. Le pouvoir législatif est représenté par l'assemblée primaire, lors de laquelle les autorités présentent les grands projets communaux ainsi que le budget de la Municipalité et où les citoyens peuvent voter et s'exprimer en présence du conseil communal.
Pour les élections au Grand Conseil du Canton du Valais, les candidats résidant sur la commune de Savièse concourent pour les places à la députation et à la suppléance du district de Sion. Sur un total de 36 sièges (18 à la députation et 18 à la suppléance), au lendemain des élections cantonales du , 16 Saviésans sont élus (6 à la députation et 10 à la suppléance)[14]. Ainsi, Savièse est très bien représentée au niveau cantonal en comparaison avec les autres communes du même district (Arbaz, Grimisuat, Sion et Veysonnaz). Pour les élections au Conseil d'État (Valais), le socialiste Mathias Reynard, originaire et habitant de la commune, est le troisième meilleur élu du canton à la fin du premier tour[15]. Il confirme sa position au deuxième tour, le , et devient ainsi conseiller d'État, seul représentant du parti socialiste, pour le canton du Valais. Après son élection au Conseil d'État, il quitte ses fonctions de conseiller national sous la coupole fédérale, à Berne.
Au niveau fédéral, un des 8 conseillers nationaux représentant le Valais à Berne réside la commune ; il s'agit de l'UDC Jean-Luc Addor[16]. À noter que depuis 2003, il y a toujours eu un Saviésan au Conseil national (Suisse), et entre 2011 et 2020, toujours deux[17].
Les habitants de la commune se nomment les Saviésans[19]. Ils sont surnomméslé Bojé ou Bougi (les couards ou chieurs en patois valaisan) les Tsaraoutes (ceux qui utilisent des chars à hutte ou les charognes, vauriens ou fainéants), lé Peca-Trépa (les mangeurs de tripes) et les Coquins[20].
Les habitants de la localité de Chandolin se nomment les Chandolinois et sont surnommés lé Choadzo, soit les sauvages en patois valaisan[21]. Ceux de la localité de Granois sont surnommés les Coquins[22] et ceux de la localité de Vouisse se nomment les Vouissards[23].
Démographie
Évolution de la population
Savièse compte 8 097 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 114 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 18,5 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Savièse entre 1850 et 2020[24],[1]
Au 31 décembre 2019, 1 691 personnes résident à Saint-Germain (y compris la Crettaz et Prinzières), 1402 à Ormône (y compris la Muraz et Diolly), 1276 à Drône (y compris la Sionne et Monteiller), 1150 à Granois, 928 à Chandolin (y compris Vuisse), 829 dans les hameaux des hauts de Savièse (les Binii, Prafirmin, Prarainson ou encore Mossevron) et 621 à Roumaz. La population totale de Savièse est donc de 7 897 habitants ; elle a quasiment doublé depuis les années 1990, ce qui témoigne de l'attractivité de la commune. Savièse est la treizième commune la plus peuplée du canton.[réf. nécessaire]
La commune compte 13,1 % d'étrangers à la fin de l'année 2020[25].
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 30,7 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 27,9 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[26].
La même année, la commune compte 3 882 hommes pour 4 055 femmes, soit un taux de 47,9 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,4 %)[26].
Le patois de Savièse est parlé quasiment par toute la population jusque dans les années 1950. En effet, les personnes nées avant 1950 sont de langue maternelle patoisante mais, devenu interdit, les enfants ont ensuite l'obligation de parler le français. À Savièse toutefois, le patois s'est conservé longtemps et aujourd'hui encore, de nombreux habitants de la commune le pratiquent.
L'expression Pa Capona, issue du patois saviésan et qui signifie « ne jamais abandonner, ne jamais capituler » est devenue un proverbe très connu en Valais et en Suisse. Elle était utilisée au départ par les Saviésans devant effectuer les travaux périlleux et entretenir le bisse du Torrent-Neuf. Elle est présente sur les badges de la Brigade d'instruction et d'entraînement des Forces aériennes suisses (br IE FA) de l'armée suisse.
Savièse est l'une des principales régions viticoles du canton avec environ 300 hectares de vigne sur son territoire. C'est la cinquième plus grande commune viticole du Valais.
Jusque dans les années 1950, la population saviésanne vit majoritairement de l'agriculture, de l'élevage et de la viticulture. Progressivement, la vigne supplante l'agriculture. À partir des années 1990, la proximité de Sion, devenu le centre économique du Valais central moderne et tourné vers le secteur tertiaire, ainsi que sa situation géographique et son ensoleillement rendent Savièse très attractive, augmentant énormément sa population en une vingtaine d'années et permettant de développer un grand nombre de nouvelles zones d'habitations ainsi qu'une zone artisanale à Redin, dans les villages de Roumaz et d'Ormône. Dès la fin du XXe siècle, la commune se dote de nombreuses infrastructures répondant aux besoins toujours croissants de sa population. Parmi les plus significatives, il y a le foyer et home de Zambotte, le centre scolaire de Moréchon, la crèche-nursery UAPE Snoopy et le centre médical de Saint-Germain centre.
Si le secteur tertiaire est le plus représenté au sein de la population aujourd'hui, le secteur primaire est tout de même encore bien présent, notamment grâce à l'important domaine viticole saviésan.
Le tourisme s'est développé grâce au bisse du Torrent-Neuf et avec l'hôtel du Sanetsch, la région du col du Sanetsch offrant de nombreux sentiers de randonnée. Durant les XIXe et XXe siècles, plusieurs projets concernant le col du Sanetsch sont envisagés, notamment un col routier reliant Sion à Gstaad, et même une potentielle voie ferrée. Toutefois, le canton du Valais décide d'investir au Lötschberg et au col du Rawyl, l'aménagement d'une route étant plus facile et moins coûteuse à ces endroits. La proximité des Diablerets a également favorisé l'activité touristique de la commune.
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
Construit dès 1430, le bisse du Torrent-Neuf ou bisse de Savièse est situé sur la commune et est l'un des plus célèbres et impressionnants de la région. Après des rénovations successives, il est définitivement fermé en 1934, remplacé dans son rôle de canal d'acheminement d'eau par le tunnel du Prabé[27]. Il fut réhabilité en 2005 grâce à l'appui de la commune de Savièse et de l'Association pour la sauvegarde du Torrent-Neuf[28]. Il est depuis lors une attraction touristique de la commune attirant de nombreux randonneurs ;
Le château de la Soie au sud-ouest de Granois, est construit en 1219 par Landri de Mont, évêque de Sion. C'est une résidence épiscopale. Guichard Tavelli y est défenestré en 1375. Le château est détruit durant l'affaire de Rarogne en 1417[29] ;
L’église paroissiale Saint-Germain, mentionnée déjà au XIe siècle, est détruite en 1475, puis reconstruite vers 1517 (clocher) et 1523 (nef) par l’architecte Ulrich Ruffiner. Deux chapelles latérales sont ajoutées en 1880, la nef est rallongée d’une travée et les vaisseaux latéraux élargis par des bas-côtés en 1933 -1935 par l’architecte Lucien Praz. La porte sculptée du portail principal date de 1687. À l’intérieur, le maître-autel de la seconde moitié du XVIIe siècle, est dédié à saint Germain de Paris. Les vitraux, mobilier et chemin de croix en mosaïque sont créés par Ernest Biéler, entre 1934 et 1948[29].
Les chapelles d'Ormône (Rois Mages, XVIIe et XVIIIe siècles) de Granois (Sainte-Trinité, reconstruite en 1973), de Chandolin (Notre-Dame des Corbelins 1666, transformée au XVIIIe siècle), de Sainte-Marguerite, de Drône (Saint-Christophe, 1684[29]) ;
Le pont du Diable, sur la route du Sanetsch ;
La maison de commune de 1580, construction maçonnée de trois niveaux ;
La maison de la culture ;
La Grande Maison ;
Le four banal de Drône ;
De 1948 à 2005, Savièse possédait un émetteur de radiophonie d'ondes moyennes sur 1 485 kHz utilisant un fil d'antenne fixé sur une tour tubulaire en fer. Il fut démantelé en 2006.
Fêtes et évènements
La Fête-Dieu de Savièse, l'une des plus réputées du canton, est organisée chaque année par un village de la commune différent (à l'exception de Roumaz et d'Ormône qui organisent conjointement la fête). Elle est suivie du bal de l'octave et du ou des bals des grenadiers. La Fête-Dieu à Savièse figure sur la Liste des traditions vivantes de Suisse[30].
La communauté saviésanne perpétue et transmet de nombreuses traditions de divers ordres (religieux, profane, social...), notamment :
le bon an a tui (bonne année à tous dans le patois local), où tous les 1ers janvier de l'an, le président de commune adresse ses bons vœux à la population depuis le balcon de la maison communale.
le carnaval de Savièse, autrefois célébré dans le quartier du Petit-Paris, au cœur du village de Granois, et qui se déroule désormais à la Halle des Fêtes de Saint-Germain.
la préparation et la distribution du pain par les Sociétés des Hommes, à Drône et à Ormône, pendant la fête de Pâques.
le bal de la mi-été, à la Grande Zour (dans la vallée de la Morge) tous les 15 août.
les soirées animées de Drône Bouge, le dernier week-end d'août.
la Fête de la Courge, à Chandolin, un dimanche du mois d'octobre[31].
l'inalpe, la désalpe et les transhumances dans les alpages pendant l'été.
les caves ouvertes, dans le courant du mois de mai et qui ont lieu partout à travers le Valais, à l'occasion desquelles les propriétaires encaveurs de Savièse présentent et font déguster leur nouveau millésime. De manière générale, la culture de la vigne et du vin est très importante au sein de la communauté saviésanne, de nombreuses familles possédant et travaillant encore leurs vignes[32].
les différents bals organisés par les cafés de la commune.
Culture locale
Savièse possède également ses spécialités culinaires, comme le flon, tarte aux fruits, généralement à la pomme, le gâteau saviésan, sii (un dessert local à base de pain de seigle imbibé de Dôle[33]) ou encore la rochya (raclette).
De nombreux organismes, notamment la Fondation Bretz-Héritier[34], s'emploient pour la sauvegarde du patrimoine saviésan. Il existe un dictionnaire patois-français du parler de Savièse ainsi qu'une large documentation écrite sur l'histoire, le patrimoine et la culture de la commune (avec entre autres un livre sur la Fête-Dieu et un autre sur le costume traditionnel)[35].
Le centre culturel du Baladin est créé en 1999. Outre une programmation variée et riche (pièces de théâtre, concerts, conférences, débats...), il accueille également de nombreuses représentations des sociétés communales, comme les fanfares, les chorales ou encore les troupes de théâtre.
La maison de la culture, située au centre du village de Saint-Germain, est une ancienne bâtisse villageoise typique totalement rénovée en 2008 et accueillant aujourd'hui des expositions temporaires[36].
La Grande Maison, bâtiment historique niché au cœur du vieux village de Chandolin, propose des offres de théâtre, de restauration et de chambres d'hôtes[37].
Les armoiries de Savièse sont attestées dès 1476 et se retrouvent notamment sur une clé de voûte de 1525 et une porte de l'église de Savièse de 1687. Elles font référence à la contribution de Savièse dans la bataille de la Planta[39].
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 121
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 123
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 25
↑Raphy Rappaz, Les sobriquets des localités du Valais romand, Sion, Éditions Fiorina, , 3e éd., 290 p., p. 29
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 145
↑ ab et cGuide artistique de la Suisse : Fribourg, Freiburg, Valais, Wallis, vol. 4b, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 604 p. (ISBN978-3-906131-99-3), p. 420.
↑« Traditions », sur www.lebendigetraditionen.ch (consulté le )