Devenu maire de sa commune natale de Rüti bei Büren entre 1973 et 1982, il est ensuite élu député au Grand Conseil bernois de 1982 à 1993 puis conseiller national de 1994 à 1999 — période durant laquelle il préside le groupe UDC de l'Assemblée fédérale en 1998-1999 — et conseiller aux États de 1999 à 2000.
Appartenant alors à l'aile modérée de l'UDC, il est élu au Conseil fédéral le au sixième tour (105e conseiller fédéral de l'histoire[4]), après avoir éliminé les candidats officiels, Rita Fuhrer et Roland Eberle. Toutefois, par la suite, il est souvent vilipendé par son parti qui le qualifie de « demi-conseiller fédéral » jusqu'à la scission effectuée par une partie de la section bernoise au mois de , à laquelle Schmid se rallie[1].
Responsable à partir du du DDPS, il gagne, contre les milieux isolationnistes, une votation sur l'engagement de soldats à l'étranger dans des missions de promotion de la paix le et réussit à faire adopter la réforme Armée XXI par le peuple le .
Président de la Confédération en 2005, il effectue des visites surprise sur le terrain, ce qui lui permet de rencontrer différents milieux de la population (pompiers, douaniers, personnel des hôpitaux, etc.). En , il prononce un discours très applaudi à Tunis, lors du Sommet mondial sur la société de l'information, où il défend fermement la liberté d'expression. Son discours est immédiatement censuré par la télévision tunisienne[5].
En 2008, il rejoint le PBD et devient, dès lors, le premier conseiller fédéral de cette nouvelle formation politique.
Selon le sondage de L'Illustré paru en , Samuel Schmid serait le conseiller fédéral le moins apprécié des Romands, prenant la dernière place du classement à Pascal Couchepin, relégué au dernier rang depuis 2002[6]. Samuel Schmid annonce le au matin qu'il démissionne de ses fonctions de conseiller fédéral, avec effet au , en invoquant son état de santé[7],[8].
↑ a et bLe 21 juin 2008, 225 délégués de la section bernoise de l'UDC, dont Samuel Schmid est membre, décident de faire scission pour former le Bürgerlich-Demokratische Partei, formant ainsi la seconde section après celle des Grisons de ce qui devrait devenir le Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz. Samuel Schmid confirme dans une déclaration vouloir adhérer au nouveau parti (« article Swissinfo »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) consulté le 29 juin 2008), ce qui est fait le 5 juillet (article SF consulté le 19 juillet 2008).
↑Le Conseil fédéral, « Samuel Schmid », sur www.admin.ch (consulté le )