Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Saint-Raymond est la municipalité la plus populeuse de la MRC et l'une des deux seules villes à posséder un centre commercial (Place Côte-Joyeuse). Elle possède aussi un cinéma et un centre de ski municipal.
La municipalité de paroisse érigée en 1845 conserve le nom de la subdivision ecclésiastique jusqu'en 1958; la particule « Nonnat » est alors abandonnée. La municipalité de village, détaché de la municipalité de paroisse en 1898, adopte également la forme raccourcie « Saint-Raymond ». La ville née de la réunion des deux entités en 1995 qui adopte alors la forme courte[1].
On rencontre parfois le nom informel Saint-Raymond-de-Portneuf en référence au comté, puis à la municipalité régionale du comté, dans lesquels est successivement située la ville[1].
Histoire
Aux xviie siècle et xviiie siècle, après leur défaite contre les Iroquois, les Wendats s'installent dans la seigneurie de Bourg-Louis et dans les cantons de Gosford, Roquemont et Colbert pour y pratiquer la chasse et la pêche[1].
Des allochtones en provenance de L'Ancienne-Lorette s'installent dès 1830 sur ce territoire. Une paroisse catholique est fondée en 1842 et une paroisse civile est érigée trois ans plus tard[1]. Les quatre premières familles à s'établir dans le territoire qui deviendra Saint-Raymond furent celles de Jason Déry, Alexis Cayer, le capitaine Pierre Plamondon et Pierre Duplain [réf. nécessaire].
Carte postale de Saint-Raymond, Eud. Plante, éditeur-dépositaire, entre 1900 et 1910, tirée des collections des Archives nationales du Québec, BAnQ.
La ville est située de part et d'autre de la rivière Sainte-Anne, à 25 kilomètres au nord de Donnacona. Localisée au centre de Portneuf, elle est généralement considérée comme sa capitale régionale[1].
La ville compte une petite aire urbaine principale située au sud-ouest du territoire ainsi qu'un bon nombre de secteurs résidentiels et de villégiature :
Bourg-Louis ou Bourg-Louis-Station, un hameau à vocation résidentielle, aggloméré au croisement de l'ancienne voie ferrée du Canadien National et du chemin du Bourg-Louis[2];
Chute-Panet, un hameau à autrefois à vocation industrielle, établi en 1905 autour des installations de la défunte Compagnie de papier Saint-Raymond[3];
Les domaines des Bouleaux et Val-des-Pins, quartiers résidentiels situés au sud du noyau urbain et à l'ouest de Bourg-Louis[4],[5];
Les hameaux et secteurs de villégiature de Lac-Alain[6] et Lac-Rita[7], Lac-Sept-Îles[8], Pine Lake[9], Plage-Cantin[10], Plage-Nando ou Place-Nando[11] et Rivière-Mauvaise[12].
L'aire urbaine principale de Saint-Raymond est située au creux de la vallée de la rivière Sainte-Anne[1].
Hydrographie
La rivière Sainte-Anne draine l'essentiel du territoire. Le Bras du Nord est un affluent de la Sainte-Anne qui coule dans la portion nord du territoire, s'écoulant du nord au sud.
Saint-Raymond est « généreusement arrosé[e] par une multitude de petits lacs, surtout concentrés dans sa partie nord »[1].
Démographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 2021, la ville de Saint-Raymond a une population de 11 108 habitants[13]. L'aire urbaine compte environ 3 000 habitants et le reste de la population est disséminé sur le territoire rural, dans les hameaux et dans les secteurs résidentiels périurbains[13].
D'azur au gousset de gueules chargé d'une croix fleurdelysée d’or, le tout accompagné à dextre d'une colombe éployée descendante d’argent tenant dans son bec un rameau d’olivier de sinople fruité de gueules et à sénestre d'une anille d’argent, à une rivière d'argent à la pointe brochant sur le tout[17].
Économie
L'économie de Saint-Raymond est partagée entre les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Sur le plan industriel, on compte des entreprises de transformation du bois (scierie, charbonniers), dont la ressource est abondante dans la région[1].
L'industrie du cuir occupe aussi une place importante[1].
L' Véritable petite capitale régionale, Saint-Raymond a comme ressource essentielle le bois. Les principales gloires de Saint-Raymond-de-Portneuf, comme on identifie encore couramment l'endroit, sont le sculpteur Louis Jobin (1845-1928) et monseigneur Alexandre Vachon (1885-1953), directeur de l'École supérieure de chimie de l'Université Laval, de 1918 à 1939, année où il accède au poste de recteur de cette institution. Le parolier Luc Plamondon est aussi originaire de l'endroit.
Le lac Sept-Îles est un important centre de villégiature situé au nord-est de l'agglomération.
La rivière Bras-du-Nord est un affluent de la rivière Sainte-Anne. Une portion de sa vallée située à 10 km au nord de la ville[18] est renommée pour sa beauté sauvage. On peut y faire du canot ou du kayak, de la randonnée pédestre, du vélo de montagne et d'autres activités. Une coopérative locale[19] gère le site et offre des forfaits.
Il s'y tient aussi un festival qui a pour nom le Festival forestier Saint-Raymond (La Grosse Bûche)[20]. Les Trois Accords, Andrée Watters, Kaïn et plusieurs autres sont passés sur leur scène. Plusieurs activités pour toute la famille sont organisées chaque année. Ce festival a lieu au mois de juillet.
Services
Le Centre multifonctionnel Rolland-Dion permet de promouvoir les artistes locaux et professionnels de tout acabit. Possédant 6 salles de différentes grandeurs, le Centre multifonctionnel Rolland-Dion a déjà accueilli plusieurs célébrités tels que Peter MacLeod, Michel Barrette et David Thibault.
Administration
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[21].