Saint-Clair est une commune rurale qui compte 258 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 636 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelés les Saint-Clairois ou Saint-Clairoises.
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle longe la commune sur son flanc sud et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,7 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] :
le « plateau de Gasques et vallons de Najac, Roquebiard et Carretou » (705 ha), couvrant 6 communes dont deux dans le Lot-et-Garonne et quatre dans le Tarn-et-Garonne[13].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Clair est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (72,3 %), terres arables (20,4 %), forêts (4 %), prairies (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996 et 1999[18],[15].
Saint-Clair est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 5]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 6],[24],[25].
Toponymie
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Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1977
2001
Joseph Lecorre
mars 2001
septembre 2020
Louis Bouard
novembre 2020
En cours
Gérard Bongiovanni
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2022, la commune comptait 258 habitants[Note 7], en évolution de −7,19 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 170 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Valence, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 11 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 11].
Sur ces 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 6 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
13 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Clair au [I 14].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantées à Saint-Clair), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 20 en 2000 puis à 17 en 2010[32] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[33],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 577 ha en 1988 à 437 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 36 ha[32].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Clair de Saint-Clair. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[34]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[34].
Jusqu'à il y a quelques années, sur le territoire de la commune habitait le marquis de Raffin dans la propriété dominant la route. D'ailleurs, dans le petit cimetière situé juste en dessous de cette propriété, quelques habitants de Dourny y sont enterrés. Après sa mort, la maison a été rachetée par une New Yorkaise qui y vit toujours.
Héraldique
Blason
Écartelé au 1) de gueules à la crosse épiscopale d’or, au 2) d’azur à la fasce ondée d’argent, au 3) de sinople aux trois épis posés en pal et en sautoir liés d’or, au quatrième de gueules au vase à parfum d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
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↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
↑Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )