Les premiers colons de Saint-Alban[1] sont arrivés vers 1830 et la paroisse catholique a été fondée en 1856, détachée de Saint-Joseph-de-Deschambault. En 1918, le village (noyau central) et la paroisse se séparent, comme il était courant à cette époque, pour se refusionner en 1991. L'histoire de Saint-Alban est également marquée par le plus important glissement de terrain qu'ait connu le Canada et qui, le 27 avril 1894[2], déplaça six kilomètres carrés de sol, provoquant ainsi le détournement de la rivière.
Géographie
Le vaste territoire de Saint-Alban comprend plusieurs fermes laitières dans sa partie sud, traversée par la rivière Sainte-Anne, et est couvert de forêts et de lacs dans sa partie nord. Plusieurs grottes[3],[4] et abris sous roche en font un endroit apprécié des spéléologues.
La Sainte-Anne délimite le sud-est de la municipalité puis y coule vers le sud-ouest en passant au sud du village.
À partir du lac Montauban, dans le nord-est, la rivière Noire traverse la municipalité vers le sud-ouest.
La rivière Blanche, un affluent de la rivière Noire, traverse brièvement l'ouest de la municipalité vers le sud.