La résolution impose des sanctions contre l'Iran pour stopper son programme d'enrichissement d'uranium. La résolution interdit la fourniture de matériels et de technologies liés au nucléaire et gèle les capitaux des individus et des sociétés liés au programme d'enrichissement.
Le , le Ministère des Affaires étrangères a réaffirmé l'actionnariat de l'Iran à Eurodif, un consortium d'enrichissement d'uranium, tout en affirmant que selon les termes de l'accord franco-iranien de 1991, l'Iran n'a aucun droit à enlever de l'uranium enrichi ni d'accès aux technologies du nucléaire, mais seulement aux gains financiers qui résultent de sa présence dans le consortium[1]. Or, ces fonds sont gelés par la France en raison de la résolution 1737[1].
Réactions
Iran : le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré à propos de la résolution : « C'est un bout de papier froissé avec lequel ils essaient de faire peur aux Iraniens » [2] et a affirmé que l'Iran démarrait dès ce jour l'installation de 3000 nouvelles centrifugeuses.