La résolution 1695 a été soumise par le Japon et soutenue par les États-Unis[1] Elle condamne les tests de lancements de missiles menés par la Corée du Nord le . La formulation et la force de la déclaration sont le fruit d’un compromis entre les États-Unis, le Japon, et la France, qui furent favorables à un durcissement du ton et à la prise de sanctions contre la république populaire de Chine et la Russie, qui se prononçaient en faveur d’un traitement moins sévère.
La Résolution n’invoque pas le Chapitre VII de la Charte des Nations unies comme réclamée par la Chine et la Russie[2].
La résolution interdit à tous les États membres de l'ONU la vente de missiles ou d'armes de destruction massive à la Corée du Nord, aussi bien sous forme de matériel que de technologie.
La Corée du Nord est également appelé à rejoindre les pourparlers et à s'abstenir de mener de nouveaux essais nucléaires. Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré: "La Corée du Nord devra désormais admettre le fait que la communauté internationale prend son missile et ses activités nucléaires plus au sérieux."[3]