Rue du Colombier Rue du Vieux-Colombier Rue du Puys Chemin de Cassel ou rue Cassel dite du Colombier Rue de la Maladerie Rue du Puys Mauconseil Grant rue Saint-Sulpice Rue Saint-Sulpice Rue des Champs Rue de la Pelleterie
Elle porta également les noms de « rue du Puys » (1360), « chemin de Cassel » ou « rue Cassel dite du Colombier » (1411-1453), « rue de la Maladerie » (1414), « rue du Puys Mauconseil » (1506-1514), « grant rue Saint-Sulpice » (1509-1524), « rue Saint-Sulpice » (1521), « rue des Champs » (1509-1520-1524) et « rue de la Pelleterie » (plan de Mérian de 1615)[1].
No 4 : le poète hongrois Attila József y vit en 1926 ; une plaque lui rend hommage.
No 8 : emplacement de l'ancienne fabrique de bannières, la Société catholique d'ornements d'église[4]. En 1938, installation attestée des ateliers d'art liturgiques Chéret[5]
No 9 : emplacement du Parloir du Colombier, un café d'une association chrétienne ouvert à tous, lieu de rencontre et d'échange.
No 29 (ancien) : Alcan, éditeur d'estampes religieuses et de chemins de croix lithographiés y est installé dans la seconde moitié du XIXe siècle[7]. Le Katmandou, première discothèque lesbienne de Paris, créée en 1969[8] et fermée à la fin des années 1980[9].
De 1661 à 1683, Boileau y a occupé un appartement où se retrouvaient trois fois par semaine Molière, La Fontaine et Chapelle pour lire leurs ouvrages et souper gaiement, chacun payant son écot. Lorsqu'un convive était mis à l'amende, on lui faisait lire des vers de La Pucelle de Chapelain. Ce livre très critiqué par Boileau était en permanence sur la table et lire une page entière était assimilé à la peine de mort[10].