Cette rue ouverte en 1901 prend sa dénomination actuelle par un arrêté du [1].
Trois des quatre immeubles de la rue côté nord-est sont l'œuvre de l'architecte Eugène Wiart (no 6, achevé en 1909 ; no 4 bis, achevé en 1912 ; 27, rue Pierre-Demours, immeuble d'angle avec la rue du Sergent-Hoff achevé en 1912) qui a réalisé plus d'une cinquantaine d'immeubles dans Paris, principalement dans le quartier.
Les deux immeubles ouvrant sur la rue côté sud-ouest, les no 3 et no 5 sont des immeubles jumeaux, à façade de brique (les deux seuls dans la rue).
No 4 : semble avoir abrité une clinique d'une trentaine de lits, dirigée par le D. Billon, au tout début du XXe siècle qui deviendra hôpital auxiliaire (code HA 69) pendant la Première Guerre mondiale, de à . Le général René Audéoud y est décédé le . De 1947 à 1977, cette adresse est occupée par la Maison de santé de la Plaine-Monceau (établissement d'hospitalisation de chirurgie).
No 4 bis : immeuble construit par l’architecte Eugène Wiart en 1912, signé en façade.
le pianiste espagnol Ricardo Viñes (1875-1943) y habita[2],[3]. Francis Poulenc, collégien, vint chez lui suivre des cours de piano pendant la Première Guerre mondiale[3] ;
l’actrice Jeanne Bérangère (1864-1928) a vécu à cette adresse et y est décédée le 19 novembre 1928[4] ;
l'écrivain et biographe anglais Michael Holroyd raconte dans ses mémoires Basil Street Blues: A Family Story (1999) s'être rendu plusieurs fois après-guerre dans un immeuble de la rue du Sergent-Hoff voir son père, qui malade avait dû quitter la Royal Air Force et y vivait alors chez une dénommée Mme Dimier[5]. La description assez détaillée de la façade de l'immeuble où il résidait et l'année de construction (1912)[6] laisse penser qu'il s'agit du no 4 bis.
↑« It was a solid, spacious appartment block built in 1912 and decorated on its balconies by sandstone flambeaux containing quivers and arrows also pineapples and lions and swags of dependant fruits and flowers. Above the large portal with its Art Nouveau decorations was fixed the head of Silenus framed with grapes and vine-leaves. Inside were marble floors and a slow and stately lift up the five floors. »