Elle doit son nom au voisinage d'un hameau, au début du XIXe siècle[1].
Historique
À l'origine, la rue Desnouettes permettait de quitter Paris en direction d'Issy, au sud-ouest. À son extrémité, elle se divisait en deux voies qui chacune rejoignait ce village : la rue Notre-Dame (tronçon depuis rattaché à la rue Desnouettes) et le chemin des Sables (actuelle rue du Hameau)[1].
Le chemin des Sables s'appelait auparavant « chemin Blaumet ». En effet, jusqu'à l'aménagement d'un domaine qui fut la propriété du marquis de Feuquières au XVIIIe siècle, qui l'en coupa, il était le prolongement méridional de la rue Blomet[1].
En 1818, il est renommé « chemin du Hameau » en raison de sa proximité avec le « hameau du Brave-Homme », que le philanthrope Desrues avait fait construire[1].
En 1902, près de la désormais rue du Hameau, sont exhumées des tombes gallo-romaines du IIe siècle, formant l'hypothèse de la présence d'un cimetière dans le quartier à cette époque[1].
No 23 : à ce niveau, la rue est surplombée par la Petite Ceinture du 15e, ancienne voie ferroviaire réaménagée en espace vert.
No 25 : en 1892, s'installe ici la société de matériel téléphonique Postel-Vinay, qui sera absorbée par Thomson-Houston en 1904[3]. En 1925, en parallèle de la galerie ouverte la même année au 27 boulevard Malesherbes (8e arrondissement), Edgar Brandt installe à cette adresse son atelier de ferronnerie d'art[4],[5].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
↑[bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
↑Michel Périn, « Naissance dans le XVe d’une multinationale, la Thomson », Vaugirard-Grenelle, Paris, Société historique et archéologique de Paris XVe, no 4, (résumé).