Cet article est une ébauche concernant Paris.
La rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin est une ancienne rue située dans l'ancien 7e arrondissement de Paris qui a disparu lors de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[1].
Son nom lui vient des « estuves aux femmes », qui étaient dans cette rue, au coin de la rue Beaubourg.
La rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin, d'une longueur de 110 mètres, qui était située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, commençait aux 11-13, rue Beaubourg et finissait aux 64-66, rue Saint-Martin[2].
Les numéros de la rue étaient rouges[3]. Le dernier numéro impair était le no 19 et le dernier numéro pair était le no 16.
Cette rue qui était déjà construite en 1280 était nommée « rue des Estuves » en 1300, puis vers 1350 « rue Geoffroy-des-Bains » ou « rue des Étuves ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue des Estuves ».
Anciennement, on criait dans les rues : « Les estuves ! » ou « Bains chauds ! ».
On voyait autrefois dans cette rue une petite maison vieille et sans apparence. Sur la porte était scellée une table de marbre noir portant cette inscription :
D'après une tradition populaire, cette maison avait été bâtie par un architecte de Henri IV[4].
Elle est citée sous le nom de « rue des Vielles estuves » dans un manuscrit de 1636.
Une décision ministérielle du 15 messidor an XII (4 juillet 1804), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres.