Il y a plusieurs hypothèses sur l'origine du nom, un peu particulier, « Carpe-Haute ».
Son nom serait la traduction phonétique déformée de Karpfenwoog, Karpfenwaag ou Karpfenhot (« Flots peuplé de carpes »). Il serait aussi une déformation francisée de Karpenheut du nom du propriétaire du lieu-dit. Enfin une troisième version serait l'évolution du terme « escarpe-haute » désignant une fortification située au bord du Rhin (actuel Port aux pétroles)[1],[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au no 2 se situe le centre culturel Saint-Thomas. À l'origine, ce sont les jésuites qui acquièrent le domaine qui est confisqué à la Révolution et acheté par le général Jean-Victor Tharreau. En 1824, dans le besoin, sa veuve le vend à l'évêché de Strasbourg. En 1974, est inauguré le centre culturel Saint-Thomas initialement destiné à la formation des religieux. Du 8 au , le pape Jean-Paul II y séjourne pendant son voyage à Strasbourg. Dans le jardin du domaine, une croix commémore cet événement[1],[3].
Au no 4, dans une maison traditionnelle à colombage, aurait résidé le compositeur Jules Massenet[1],[3].
Au no 51, se situe la « maison des douaniers » datant XVIIIe siècle qui se distingue par sa toiture à la mansart surmontée d'une tour de guet à section polygonale qui permettait de surveiller les bras du Rhin. Le bâtiment est rénové en 2003[1],[6].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
« Carpe-Haute (rue de la) », dans Maurice Moszberger, Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger Éd, , 575 p. (ISBN978-2-84574-143-0), p. 425.
(de) Arthur Beyler, « Karpfenweg », dans Arthur Beyler, Geschichte der Ruprechtsau [« Historique de la Robertsau »], Strasbourg, , 260 p., p. 225. Document disponible en consultation à la BNU de Strasbourg.
« Carpe-Haute Rue de la... », dans Robert Pfister (préf. Robert Grossmann), Un village dans l'histoire de l'Alsace : La Robertsau des origines à nos jours, Strasbourg, Finkmatt, , 272 p., p. 209.