Il existe plusieurs stations de vélos en libre-serviceVélôToulouse le long de la rue de Négreneys et des voies adjacentes : les stations no 111 (38 bis boulevard des Minimes), no 151 (27 boulevard Pierre-et-Marie-Curie) et no 252 (161/163 rue de Négreneys).
Odonymie
La rue tient son nom du terroir de Négreneys. L'origine n'en est pas complètement claire : au XIVe siècle, il apparaît sous les formes latinenigrasnoctes et occitanenegras neyts ou neits, c'est-à-dire « nuits noires ». Pierre Salies, pourtant, doute d'une telle signification : il la rapproche plutôt de negras nausas, « terres marécageuses noires », ou de negras nauras, « fossés » ou « rigoles noires » en occitan[2]. Progressivement, le nom de Négreneys est donné plus précisément à une métairie qui appartenait aux religieuses du couvent des Onze-Mille-Vierges de Saint-Pantaléon (emplacement des actuels no 3-5 rue Saint-Pantaléon)[3]. En 1791, elle fut acquise comme bien national par le pépiniériste Michel Cordeau[4].
Au XVIe siècle, on désignait comme chemin de Négreneys un itinéraire plus long que la rue actuelle : c'était la voie qui, depuis la porte Arnaud-Bernard (emplacement de l'actuel no 9 bis place Arnaud-Bernard), allait à la Croix-des-Izards (carrefour du chemin des Izards et du chemin de Boudou) et, au-delà, au chemin de Launaguet en passant par le terroir de Négreneys (actuelles rues de la Balance, de Négreneys, Ernest-Renan et chemin des Izards)[5]. Progressivement, le nom de chemin de Négreneys se réduisit au cours du XIXe siècle à la seule partie comprise entre le canal du Midi et la place des Trois-Cocus[6]. Finalement, en 1937, la municipalité attribua à la partie nord du chemin, au-delà des voies de la ligne de chemin de fer de Toulouse à Bordeaux, le nom d'Ernest-Renan, la partie sud conservant seule le nom de rue de Négreneys.
Histoire
XIXe siècle et première moitié du XXe siècle
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Deuxième moitié du XXe siècle
La cité Négreneys est construite en 1954 par l'Office public HLM de la vile. Elle compte 410 logements. Elle est réhabilitée en 1987[3]. En 2022, Toulouse Métropole Habitat engage un vaste plan de rénovation et de démolition de la cité : le bâtiment Négreneys (50 logements, no 64 rue de Négreneys), le bâtiment Tunis (80 logements, no 47-67 rue de Tunis) et une partie du bâtiment Caffort (30 logements, no 16-18 rue Émile-Caffort) sont démolis, tandis que la tour Caffort (50 logements, no 20 rue Émile-Caffort) et le bâtiment Farman (50 logements, no 1-13 rue Henri-Farman) sont réhabilités[7].
Patrimoine et lieux d'intérêt
Édifices publics
no 50 : Centre départemental de l'enfance et de la famille. Le foyer Annexe Négreneys est une structure d'accueil[8]. Il dépend du Centre départemental de l’enfance et de la famille de la Haute-Garonne (CDEF 31), établissement public autonome, financée par le conseil départemental, qui contribue à la mission d'aide sociale à l'enfance (actuel no 425 route de Launaguet). Négreneys offre en particulier une structure d'hébergement collectif pour les adolescents âgés de 14 à 18 ans[9].
no 121 : maison (premier quart du XXe siècle)[32].
no 154 : maison (premier quart du XXe siècle)[33].
Anciens établissements industriels
no 12 : usine Frou-Frou. Le bâtiment, construit dans le deuxième quart du XXe siècle, est une ancienne usine de corsets de l'entreprise toulousaine Frou-Frou[34],[35].
no 58 : parfumerie Sudre (premier quart du XXe siècle)[36].
Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse. Pages d'histoire jadis et naguère, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, éd. Messages, Toulouse, 2003 (ISBN2-907416-25-1).