Elle naît perpendiculairement à l'avenue des Minimes, presque dans le prolongement de l'avenue Emmanuel-Maignan. Elle est orientée à l'est, longue de 319 mètres et suit un parcours relativement rectiligne. Elle rencontre après 91 mètres la rue Gutenberg, qu'elle reçoit à droite, puis se termine après 228 mètres au carrefour de la rue de Négreneys.
La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Gutenberg vers l'avenue des Minimes, à l'ouest, et vers la rue de Négreneys, à l'est. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.
Voies rencontrées
La rue du Professeur-Léon-Jammes rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
no 16 : usine Berdoues. La parfumerie Berdoues est fondée en 1902 par Pierre et Guillaume Berdoues dans un atelier de la rue Lafayette (emplacement de l'actuel no 5), puis transféré dans la rue Rivals (actuel no 9). Les ateliers sont d'abord situés dans l'hôtel Maleprade (actuel no 43 rue Léon-Gambetta) : en 1939, une nouvelle usine est construite rue du Professeur-Léon-Jammes. C'est là que sont créés les parfums Violette de Toulouse, Cordoba, Bal de Printemps et Tchin. En 1968, l'usine est transférée à Cugnaux (actuel no 131 route de Toulouse)[8]. L'usine de la rue du Professeur-Léon-Jammes est représentative de l'architecture Art déco, et plus particulièrement du style « paquebot »[9].
Jardin Georges-Giesper
Le jardin Georges-Giesper est aménagé en 2002[10] à l'emplacement d'un ancien bâtiment industriel[11]. Il est nommé en hommage à Georges Giesper, entrepreneur toulousain du bâtiment, du génie civil et des travaux publics. Il occupe une parcelle de 565 m2 entre la rue du Professeur-Léon-Jammes (anciens no 21, 23 et 25) et la rue Condeau (anciens no 30 et 32). Il compte une aire de jeux pour enfants.
Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse. Pages d'histoire jadis et naguère, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, éd. Messages, Toulouse, 2003 (ISBN2-907416-25-1).