La rue ancienne, voie romaine conduisant de Lutèce au village d'Argenteuil par les actuelles rues d'Argenteuil, des Capucines, de Sèze, de l'Arcade, du Rocher, de Lévis, de Tocqueville et du Bac d'Asnières (à Clichy-la-Garenne) devint dès le VIIe siècle le chemin qui fixa le village de Monceaux autour duquel s'est faite l'urbanisation du quartier ; c'est pour cette raison que l'architecture y est plus ancienne que dans les rues adjacentes.
Classée par décret du , elle est alors une partie de la route départementale no 33, puis est classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 8 : En 1810, il y existe un cabaret avec une salle de banquet qui peut accueillir jusqu'à 5 000 personnes. En 1840, les cafés Patin transforme la salle en lieu de meetings politiques. Ainsi plusieurs hommes politique tels Gambetta, Clemenceau ou Victor Hugo viennent tenir des réunions publiques. En 1884, c'est Louise Michel et le groupe anarchiste La Panthère des Batignolles qui y tiennent un meeting, les forces de l'ordre interviennent à l'issue de la manifestation. L'ancienne usine des cafés Patin, construite en 1885 et l'hôtel particulier construit en 1906, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [2],[3].
No 38 et 40 Le cinéma Royal Monceau y ouvre en 1926. En 1962, un immeuble le remplace[2].