La rue Pierre-Paul-Riquet est, avec 995 mètres, l'une des plus longues rues de Toulouse.
Entre la place Dominique-Martin-Dupuy et la rue Charles-Camichel, la première partie de la rue Pierre-Paul-Riquet est longue de 290 mètres, mais n'est large que de 8 mètres, voire 6 mètres dans sa partie la plus étroite, près de la place Dominique-Martin-Dupuy. Elle compte une chaussée à une voie de circulation automobile à sens unique. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h, mais aussi comme une vélorue.
Entre la rue Charles-Camichel et le côté sud du boulevard Jules-Michelet, la rue Pierre-Paul-Riquet s'élargit progressivement. Elle forme ensuite, au pied de l'église Saint-Aubin et entre les deux sections du boulevard Jules-Michelet, un large parvis, la place Saint-Aubin. Entre le côté nord du boulevard Jules-Michelet et la rue de la Colombette, la largeur de la rue se réduit. Dans cette partie, la rue compte une chaussée à deux voies de circulation automobile. Elle reste cependant définie comme une zone de rencontre et une vélorue.
Enfin, dans sa dernière partie, entre la rue de la Colombette et les allées Jean-Jaurès, la rue Pierre-Paul-Riquet est d'une largeur de 10 mètres. Elle compte une chaussée à une seule voie de circulation automobile à sens unique. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il existe une bande cyclable pour les vélos circulant à contre-sens.
Voies rencontrées
Le rue Pierre-Paul-Riquet rencontre les voies suivantes, du sud au nord (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Jusqu'au XIXe siècle, il n'existait qu'une voie plus courte, qui allait de la place Saint-Sauveur (actuelle place Dominique-Martin-Dupuy) au cimetière du même nom (emplacement de l'actuelle église Saint-Aubin), qui avait été établi au XVIIIe siècle hors des murs de la ville pour desservir les paroisses de la ville. C'est la raison pour laquelle elle était désignée à cette époque comme la rue des Cimetières. Ce n'était par le passé qu'un simple chemin connu comme le chemin de Mange-Pommes : cette appellation champêtre rappelle probablement la présence de vergers. En 1794, pendant la Révolution française, la rue des Cimetières fut renommée rue de la Tempérance, mais ce nom ne subsista pas. Ce n'est qu'en 1870 que le nom de Riquet fut attribué à la rue, prolongée jusqu'aux allées Lafayette (actuelles allées Jean-Jaurès)[2].
Histoire
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Patrimoine et lieux d'intérêt
Poste Saint-Aubin
no 28 bis : Patrimoine XXe siècle (2017)[3]. La poste Saint-Aubin est construite en 1929 sur les plans de Léon Jaussely, architecte en chef du gouvernement et de l'administration des postes et télégrammes. Il abrite le bureau de poste du quartier, mais aussi la direction régionale. Entre 1930 et 1933, l'édifice est prolongé par l'architecte Joseph Bukiet, associé de Léon Jaussely, le long de la rue Charles-Camichel jusqu'au boulevard du Professeur-Léopold-Escande, afin d'accueillir un centre des chèques postaux et le centre d'amplification des lignes à grande distance. Le bâtiment possède une ossature en béton armé, dissimulée dans les murs des façades. Il s'élève sur trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages. La façade sur la rue Pierre-Paul-Riquet compte sept travées. La dernière travée et la travée d'angle sont traitées avec une certaine monumentalité. Au rez-de-chaussée s'inscrit l'entrée du bâtiment, couverte par un auvent en béton. Au sommet, l'élévation est couronnée par un fronton à ressaut, sculpté de bas-reliefs[4],[5].
Patrimoine industriel
no 39-41 : immeuble.
no 87 : usine de confection, puis de chaussures.
no 93 : usine de sellerie.
Immeubles
no 17 : immeuble (1936).
no 17 bis : immeuble (1938).
no 24 : caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
no 37 : immeuble.
no 41 bis : école maternelle privée Saint-Aubin. En 1894, une école privée catholique pour filles est construite pour le compte de M. Larrieu. Au cours du XXe siècle, les bâtiments sont affectés à divers établissements d'enseignement privés : un collège d'enseignement général de filles en 1965, puis une l'école maternelle Saint-Aubin en 1988. L'établissement s'organise autour de différents bâtiments disposés sur une parcelle à l'angle de l'impasse Saint-Aubin, face à l'église du même nom. Le bâtiment donnant sur la rue Pierre-Paul-Riquet comporte un sous-sol semi-enterré et un rez-de-chaussée surélevé surmonté par un attique. L'élévation se développe sur six travées éclairées par de larges fenêtres rectangulaires. Au rez-de-chaussée, elles sont surmontées d'un linteau en bois[6].
no 76 : centre sportif Léo-Lagrange. Le centre sportif Léo-Lagrange est construit entre 1964 et 1970 par l'architecte Pierre Glénat, sur une large parcelle entre la rue Pierre-Paul-Riquet, à l'ouest, le boulevard du même nom à l'est (actuel no 39) et la rue des Sept-Troubadours au nord (actuel no 54). Il est représentatif du succès du mouvement moderne à Toulouse et particulièrement du courant brutaliste, en réduisant la part du décor et en utilisant le ciment en couverture, mais en travaillant sur les formes architectoniques de l'édifice. Il se compose de plusieurs corps de bâtiments de hauteur différente[7]. Entre 2018 et 2019, le centre sportif est profondément rénové. Les travaux permettent de dégager une surface de 4510 m². L'espace se partage entre une piscine, une des plus fréquentées de la ville[8], une salle omnisports, une salle de gymnastique utilisée par le Roller derby de Toulouse, des salles d'entraînements des équipes de hand-ball et de volley-ball, des salles de boxe anglaise et française, une salle de danse et une salle de lutte[9].