Rue de la Savaterie Rue Comte-d'Artois Rue de Bourgogne Rue Nicolas-Arode Rue de la Porte-au-Comte-d'Artois Rue de la Porte-au-Comte Rue de la Porte-à-la-Comtesse Rue de la Porte-à-la-Comtesse-d'Artois Rue Comtesse-d'Artois
Les numéros de la rue étaient noirs[3]. Le dernier numéro impair était le no 33 et le dernier numéro pair était le no 38. Les nos 2, 4, 6, 8 et 10 appartenait à la place de la Pointe Saint-Eustache.
La rue Comtesse-d'Artois formait l'une des limites du fief de Joigny.
À la fin du XIIIe siècle, on ouvre une fausse porte qui prend le nom de « Porte-au-Comte-d'Artois ». La rue prend alors les noms de « rue de la Porte-au-Comte-d'Artois », « rue de la Porte-au-Comte » et « rue de la Porte-à-la-Comtesse-d'Artois ». On y voie également une tour qui gênait le passage conduisant aux halles. Sur la requête des habitants de la « rue Comtesse-d'Artois », et de Nicolas Janvier, marchand de poissons, la Ville ordonne, le , de la démolir.
L'abbé Lebeuf avance que cette rue s'appelait en 1253 « rue de la Savaterie », en 1300 « rue au Comte-d'Artois » puis « rue de Bourgogne », « rue Nicolas-Arode » et « rue de la Porte-à-la-Comtesse » au XVe siècle[5].
Réunie à la rue Montorgueilen 1792, sous la Révolution, elle en est séparée en 1814 sous le nom de « rue de la Comtesse-d'Artois », avant d'être définitivement rattachée à la rue Montorgueil en 1830.
Bibliographie
Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris (1817)