Les paysages du Roumois évoquent beaucoup ceux du pays de Caux qui lui fait face au nord du fleuve. En effet, le paysage est pour partie organisé en openfields, où les cultures céréalières se mêlent à l'élevage bovin. Les fermes traditionnelles sont parfois entourées de haies d'arbres.
Rothomagensis est la latinisation médiévale d'une appellation gallo-romane *ROTOMAGE(N)SE dont l'évolution phonétique a abouti à Roumois. Elle dérive de l'ancien nom de Rouen, le gauloisRotomagos, latinisé en Rotomagus. Le Roumois était le pagus Rotomagensis, « pays de Rouen », directement dépendant de cette dernière.
Si l'occupation des sols à l'époque gallo-romaine a laissé les traces de villa rustica, en revanche, il ne reste quasiment aucun toponyme relatif à cette époque et à l'époque précédente. En effet, la plupart des noms de lieux ne sont pas antérieurs à l'installation massive de colons anglo-scandinaves.
Quillebeuf est jadis citée comme ville principale. Ce pays abonde en bled et fruits et L'on estime les toiles du Roumois, dites 'toiles de ménage' .
L'économie de cette région repose sur l'agriculture et elle subit l'influence des centres industriels de la Seine-Maritime (proximité de l'agglomération rouennaise et d'Elbeuf).
Bibliographie
Thierry Chion, Seine de guerre : 26 août-31 août 1944, Louviers, Ysec, , 320 p. (ISBN9782846731287)
Louis d'Heudières, Notes sur la statuaire et la sculpture de quelques églises du Roumois, Brionne, E. Amelot,
Marthe Perrier, Le Roumois, pays de Rouen, Luneray, éd. Bertout,