En 2005, un documentaire réalisé par Élise Girard lui a été consacré, Roger Diamantis ou la vraie vie.
En 1966, Roger Diamantis avait également fondé une société de production cinématographique toujours en activité, « Les Films Saint-André-des-Arts », aujourd'hui dirigée par son fils Éric[3].
Citations
« Roger Diamantis fut un formidable passeur du cinéma d’art et essai. Un homme qui ne cherchait pas sa gloire personnelle, mais qui brûlait chaque jour de lancer les nouveaux jeunes auteurs de notre temps et leurs films[4]. »
« Roger Diamantis animait, depuis 1971, avec passion et générosité, l'une des salles de cinéma les plus emblématiques du Quartier latin à Paris, le Saint-André-des-Arts »
« Dans les années 50-60, nos salles attiraient en grand nombre des spectateurs qui avaient le goût de l’art et essai. Maintenant, il y en a encore qui ont le goût de l’art, mais très peu qui ont gardé le goût de l’essai…[5] »
— Roger Diamantis
Bibliographie
La Semoule, éditions du Scorpion, collection Alternance, Paris, 1960. Réédité en version numérique par FeniXX en 2021.
Monographie
Une vie d'art et d'essais, Florence Delporte, préface d'Élisabeth Roudinesco, éditions La Dispute, 2003, (ISBN978-2843030802). L'auteure est allée à la rencontre du « magicien du Saint-André-des-Arts » comme l'appelait Jean-Luc Godard et décrit ici ses combats incessants pour préserver son indépendance.