Le village de Reynel est situé sur un éperon rocheux au confluent de deux talwegs, à 30 km au nord de Chaumont (préfecture de la Haute-Marne).
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Manoise, la Joux, la Combe Achard, la Manoise, le ruisseau de Rampont et le ruisseau des Battants[1],[Carte 1].
La Manoise, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Orquevaux et se jette dans la Sueurre à Vignes-la-Côte, après avoir traversé six communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Manoise sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Humberville. Le débit moyen mensuel est de 0,783 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 17,6 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 19,8 m3/s, atteint le même jour[3].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Grand étang (6,1 ha) et le Petit étang (1,9 ha)[Carte 1],[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 073 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Busson_sapc », sur la commune de Busson à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].
Au , Reynel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (68,4 %), terres arables (21,3 %), prairies (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 129 habitants[Note 5], en évolution de +8,4 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Wiard de Reynel, seigneur de Reynel à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle. Il effectue deux fois le voyage en Terre Sainte. Il fonde l'abbaye de Benoîtevaux ainsi qu'un hôpital et une léproserie à Reynel.
Voir aussi
Bibliographie
Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Disponible en ligne : La Haute-Marne ancienne et moderne.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 276 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1999 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑C. de Francquen, Recueil historique, généalogique, chronologique et nobiliaire des maisons et familles illustres et nobles du royaume : précédé de la généalogie historique de la maison royale des Pays-Bas Nassau-Orange, Imprimerie de Demanet, (ISBN9781278439778, lire en ligne), p. 224.