Il fit ses études au collège de Chaumont avant d'obtenir une place d'employé de mairie le . Il fut employé en 1832 à classer les archives municipales et en devint le titulaire après avoir obtenu son titre de bachelier-es-lettres en 1833. Il a commencé ses publications par une note sur Edmé Bouchardon[3] en 1837[4] et l'année suivante, il entrait à la Commission départementale des antiquités de la Côte-d'Or. Il fut nommé enseignant en classe de 4e au collège de Rethel et classait les archives de la ville. Il fut ensuite enseignant en histoire à Tours, Colmar et fut admis à l'Académie nationale de Reims en 1842 et à Société historique et archéologique de Langres en 1847.
Mis en congé en 1849 par le Prince-Président, il se tournait vers le journalisme et participait au journal Le Rhin, puis le Républicain du Rhin avant de passer au Républicain alsacien.
Il reçoit en 1877 le Prix de l'Amour du travail de la ville d'Albi, l'épi d'or de la fondation Rodière.
Hommages
C'est en son nom que la société dont il fut le secrétaire perpétuel décerne le Prix Jolibois[6]. Une rue à Chaumont et une autre à Albi portent son nom.
Ouvrages
La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Disponible en ligne : La Haute-Marne ancienne et moderne.
« Claude-Émile Jolibois (1813-1894). Sa vie et son œuvre », Revue historique, scientifique & littéraire du département du Tarn, t. 11, , p. 47 (lire en ligne)