Mobilisé dans l'infanterie en 1939, il devient ensuite observateur embarqué dans l'Armée de l'air à Versailles puis sur la base de Francazal[4]. Promu aspirant le , il est de ceux qui refusent l'armistice annoncé par le maréchal Pétain. Entendant l'appel du général de Gaulle, il embarque le à bord d'un Caudron C.440 en compagnie de Didier Béguin, Raymond Roques et Jacques-Henri Schloesing[4]. Parvenu en Angleterre le , Casparius s'engage avec ses camarades dans les forces aériennes françaises libres[2]. Sur les bases de St Athan(en) puis d'Odiham(en), il est dans un premier temps professeur d'anglais pour les élèves-pilotes français puis suit lui-même un entraînement de pilote avant de rejoindre en les rangs du no 235 Squadron et de prendre les commandes d'un Bristol Beaufighter[3]. Promu lieutenant en mars puis capitaine en octobre, il s'illustre durant toute l'année 1942 dans les missions qui lui sont confiées, remportant trois victoires aériennes[2]. Le , alors qu'il effectue une mission de repérage de sous-marins au large de Brest, René Casparius et son navigateur sont portés disparus[2]. L'épave de leur appareil et leurs corps n'ont jamais été retrouvés.
Henry Lafont, Aviateurs de la liberté : Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN2-904521-46-1).
Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Editions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN2-914622-92-9, lire en ligne).
France. Ordre de la Libération, Mémorial des Compagnons de la libération : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .