Fils d'un employé des PTT, Raymond Pétain naît à Calais le [2]. De 1930 à 1935, il suit les cours de l'école primaire supérieure et effectue une préparation militaire[3]. Il s'engage dans l'armée de l'air à l'âge de 18 ans et obtient un brevet supérieur de mécanicien avion[4].
En , il est affecté au Groupe réservé de bombardement no 1 (GRB1) et participe à la bataille de Koufra en , se distinguant par la précision de ses bombardements[3],[1]. Il est ensuite engagé dans les campagnes d'Érythrée et d'Abyssinie[4]. Le GRB1 étant devenu le Groupe de bombardement Lorraine, Raymond Pétain participe dans ses rangs aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine en tant que navigateur[4]. Il s'illustre dans toutes les missions qu'il effectue, notamment le en détruisant une position de DCA[2]. Il est promu Sous-lieutenant peu après.
Raymond Pétain et le groupe « Lorraine » sont transférés en Angleterre en vue d'être engagés sur le front de l'ouest[3]. Pétain suit un stage de formation et sert un temps au sein du no 226 Squadron de la Royal Air Force avant de retrouver le groupe « Lorraine » en [3]. Le , alors qu'il effectue une mission de bombardement sur des usines au nord de Gand, son appareil est touché par la DCA et s'écrase à Zelzate[4]. Mort dans le crash, Raymond Pétain est d'abord inhumé à Gand avant d'être transféré, en 1949, dans le caveau familial du cimetière de Calais[4].
François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN2-221-09997-4).