Il sort diplômé de HEC Paris en 1978[7], puis commence une carrière dans le secteur de la presse et des médias.
Carrière
Rémy Pflimlin travaille d'abord pour l'hebdomadaire Jours de France, puis pour les Dernières Nouvelles d'Alsace avant d'occuper différents postes de direction à la Société alsacienne de publications, qui publie le quotidien régional L'Alsace[7]. Nommé PDG de L'Alsace, il devient également vice-président du Syndicat de la presse quotidienne régionale de 1997 à 1999[9], chargé de la commission "Publicité".
De 1999 à 2005, il est directeur général de France 3. Ses principaux faits d'armes à la tête de France 3 sont l'arrivée de Marc-Olivier Fogiel sur la chaîne, la mise à l'antenne de C'est mon choix et le maintien, malgré la forte opposition, du feuilleton quotidien Plus belle la vie[10].
En 2001, il succède à Jérôme Clément à la présidence du festival Musica. Il devient cette année-là membre du conseil de surveillance d’Arte France, il sera en outre vice-président d'Arte GEIE de 2003 à 2006 et de 2011 à 2015[11],[12]. De 2006 à 2010, il prend la direction générale des NMPP, devenues Presstalis[9].
En , l'annonce de l'arrêt de l'émission Taratata lui vaut les foudres de nombreux internautes, Philippe Vecchi de TeleObs allant jusqu'à réclamer son départ[20]. Au cours de l'année, sa gestion est la cible de différentes critiques, notamment en raison de l'échec retentissant de l'émission Jusqu'ici tout va bien avec Sophia Aram et des fortes baisses des recettes publicitaires, corollaire de la baisse d'audience[21]. En octobre de la même année, il avance qu'il est nécessaire d'« élargir la redevance audiovisuelle à l’ensemble des écrans »[22].
Sa rémunération (bonus compris) en tant que patron dans l'audiovisuel public représente moins de la moitié de celle de ses confrères de l'audiovisuel privé : TF1, Canal+, M6, etc. En 2012, lors du lancement du plan d'économies de France Télévisions, il avait décidé de baisser de 25 % sa part variable ainsi que celle de son conseil de présidence, c'est-à-dire de ses quatre directeurs généraux[23].
En , la Cour des comptes dans son rapport sur le groupe audiovisuel public entre 2009 et 2015 est passablement critique vis-à-vis de la gestion de l'entreprise pendant le mandat de Rémy Pflimlin. Elle met en avant la perte d'audience globale entre 2008 et 2015 (- 5,5 points), le déficit d'exploitation élevé (plus de 30 millions de pertes), le retard dans le numérique, le « risque sérieux de dérapage financier » que représente la nouvelle chaîne d'info, des fonctions en sureffectifs qui n'ont pas été réduites significativement[24].
↑Cf. chronique de Daniel Schneidermann dans Libération du 19 novembre 2012, p. 19, qui évoque expressément la page Wikipédia de Rémy Pflimlin et indique que celui-ci a déclaré que Pierre Pflimlin n'était pas son oncle ; « C'était mon grand-oncle, le cousin de mon grand-père ».