La région de Koulikoro est la deuxième région administrative du Mali, située au centre du pays. Elle s’étend sur 90 120 km2 et son chef-lieu est la ville de Koulikoro.
La région de Koulikoro compte 12 forêts classées couvrant une superficie de 200 841 ha[3].
La réserve de la biosphère de la Boucle du Baoulé, comprenant les réserves naturelles de Fina, Kongossambougou et de Badinko, se situe en partie dans la région de Koulikoro[4] et abrite une faune diversifiée.
La population a été multipliée par près de 1,5 depuis 1998, soit un taux d'accroissement moyen annuel de 4 % entre 1998 et 2009. Le cercle de Kati a connu la plus forte augmentation de la population (+85 %) suivi par ceux de Dioïla et Nara (respectivement +48 % et +46 %).
Le pays mandingue (ou Mandé) est situé dans cette région. Il est le berceau de l’empire du Mali et a su conserver sa culture traditionnelle avec ses griots et ses chasseurs.
Si la région est, comme le reste du Mali, fortement islamisée, les pratiques animistes restent très présentes dans les villages.
Au niveau du système éducatif, la région de Koulikoro est couverte par trois académies : Dioïla, Kati et Koulikoro.
À la rentrée d', l’académie de Koulikoro, qui couvre les cercles de Banamba, Kolokani, Koulikoro et Nara comprend 4 centres d'animations pédagogiques (CAP), 6 établissements secondaires généraux, 7 établissements d'enseignement techniques et professionnel, un institut de formation des maîtres, 157 centres d'éducation pour le développement (CED) et 298 centres d'alphabétisation fonctionnelle[7].
L’École militaire interarmes de Koulikoro (EMIA), créée en 1963, initialement implantée à Kati, a été transférée à Koulikoro le . Elle assure la formation initiale des officiers. L’accès se fait par voie de concours ou sur titre aux jeunes civils et militaires titulaires de diplôme d’enseignement universitaire général (DEUG) et reçoit également les stagiaires étrangers dans le cadre de la coopération militaire entre le Mali et d'autres pays.
↑Adam Thiam, « Centre du Mali : enjeux et dangers d'une crise négligée », Rapport du Centre pour le dialogue humanitaire, (lire en ligne)
↑Forêts classés de Kangaba, Mont Mandingues, Néguèla, Bossofala, Djinina, Faya, Didieni, Tienfala, Nyamina, Kenenkou, Sounsan, Baoulé. République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 1
↑République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 2
↑Résultats provisoires du Recensement général de la population et de l'habitat 2009
↑« Mali », sur www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le )
↑Rentrée scolaire 2009-2010 : sous le signe du cinquantenaire et d’un effort accru de l’État, L'Essor, 2 octobre 2009 [1]