En , des anciens membres du CNDP, intégrés à l'armée régulière, se mutinent contre le gouvernement congolais, accusant Kinshasa de ne pas respecter l'accord du . Les mutins forment un groupe de rebelles, appelé Mouvement du 23 Mars (M23). Cette rébellion, majoritairement Tutsi, va s'emparer de pans du Nord-Kivu, et prend le contrôle de Goma, avant d'être défait par les troupes gouvernementales et les soldats de la MONUSCO, et de se réfugier au Rwanda et en Ouganda. Fin 2013, un accord entre Kinshasa et le M23 visant à démobiliser et amnistier les anciens combattants du M23 est signé à Nairobi.
En , le Mouvement du 23 mars qui jusque là était resté discret, reprend les armes et grâce à l'appui du Rwanda, prend progressivement le contrôle de pans importants du Nord-Kivu. En , l'ONGInternational Crisis Group, estime que le M23 contrôle environ la moitié de la province du Nord-Kivu.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, ces allégations sont corroborés par différents rapports d'experts mandatés par l'ONU, les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux, bien que Kigali s'en défende.
Le M23 est accusé de nombreuses exactions contre les populations locales.
Contexte
En , la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) a signé un traité de paix avec le gouvernement, dans lequel il acceptait de devenir un parti politique en échange de la relaxe de ses membres en prison[4]. Une partie des rebelles fut intégrée dans l'armée régulière congolaise.
Un rapport indique que des rebelles avaient reçu du soutien du Rwanda[7]. 25 membres rwandais du M23 se rendent alors aux forces armées congolaises, portant le chiffre de personnes s'étant rendues à plus de 370 soldats[1].
Rébellion de 2012 - 2013
Le , le M23 a attaqué la ville de Bunagana, à moins d'un kilomètre de la frontière avec l'Ouganda et l'a conquise. Près de 600 membres des troupes ont fui la frontière et ont accouru en Ouganda. Les rebelles annonçaient la fin de l'offensive, si le gouvernement acceptait d'engager des pourparlers de paix avec eux[8].
Après la mort d'un soldat de maintien de la paix indien, les Nations unies ont commandé des attaques contre les rebelles dans la région.
En les rebelles conquièrent Rutshuru, à 70 kilomètres au nord de Goma. Au petit matin du , ils sont à 40 kilomètres de Goma. Des témoins racontent que des rebelles ont apparemment conquis villes et villages sans rencontrer de résistance de la part des forces armées gouvernementales[9]. De la même façon, les villes de Rubare et Ntamugenga tombent sous le contrôle des rebelles[10].
Le , le M23 et des forces armées gouvernementales échangent des tirs autour de Kibumba et Rugari, ce qui force des milliers de civils à fuir en direction de Goma. Des hélicoptères d'attaque des Nations unies étaient aperçus en route pour le front. La situation sécuritaire dans l'est du Congo se détériore rapidement[11].
Le , le gouvernement des États-Unis annonce la diminution de son aide militaire pour le Rwanda[12]. Le rapporteur des crimes de guerre des États–Unis, Stephen Rapp signale que les autorités rwandaises seront inculpées de « soutien et incitation » à des crimes de guerre : « D'après le droit international, il y a une limite au-delà de laquelle on peut être rendu responsable, d'avoir aidé un groupe à commettre des atrocités »[13].
Malgré les mises en cause d'utilisation du conflit à des fins de profits économiques, via l'exploitation illégale du coltan[14], le Rwanda a nié les rapports experts des Nations unies et des groupes de défense des droits de l'Homme, selon lesquels il soutiendrait les rebelles, dont le groupe M23. Ce dernier, a conquis des parties de la province du Nord-Kivu ce qui a entrainé le déplacement de 260 000 personnes depuis avril[12].
Après une trêve de plusieurs mois, les combats reprennent, et au bout de cinq jours d'affrontements, le , les rebelles du M23 prennent le contrôle de Goma et de ses alentours, forçant l'armée congolaise à se retirer à Sake[15]. Le , les forces armées du M23 s'emparent de Sake sans rencontrer de résistance, les FARDC ayant quitté la localité la nuit précédent l'offensive du M23[15],[16]. Le lendemain, une contre offensive de l'armée congolaise déloge temporairement les rebelles de Sake, mais dans les heures qui suivent, le M23 reprend possession de la ville[17],[18]. Les rebelles demandent une négociation directe avec le président Kabila pour rétablir la paix en RDC[15].
Le , les dirigeants africains se réunissent à Kampala pour discuter et trouver des solutions au conflit. Par ailleurs, depuis la prise de Goma, de nombreuses négociations ont eu lieu entre les présidents ougandais, congolais et rwandais[19]. Aux termes d'une médiation des pays des Grands Lacs, le M23 accepte de se retirer de la région, en échange de l'ouverture de négociations avec Joseph Kabila[20]. Le , un millier de miliciens du M23 partent de Sake[21],[22]. Le , les rebelles du M23 quittent la ville de Goma[20],[23].
Ces combats ont provoqués la fuite de milliers de civils en direction du camp de réfugiés de Mugunga dans les environs de Goma[18],[24], ainsi que vers le Rwanda, portant le nombre de déplacés dans l'Est de la RDC à 2,4 millions de personnes[25].
Cette brigade d'intervention (Force Intervention Brigade, FIB) a un effectif autorisé de 3 069 casques bleus provenant d'Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi[27].
À partir du , avec les forces congolaises régulières et la brigade de l’ONU du Nord-Kivu, elle établit une zone de sécurité à Goma et dans les localités situées au nord de la ville[28].
Le , lors d’un congrès de la rébellion, l'ancien porte-parole Bertrand Bisimwa est nommé président du M23 à la place de Jean-Marie Runiga. Le clan de Runiga contestant cette décision, des combats ont ensuite éclaté entre les deux factions, dans la région de Rugari. Selon Radio Okapi[29], la radio de la MONUSCO, il y aurait eu 5 morts et des blessés civils.
Dissolution du mouvement armé
À partir du [30], les forces congolaises appuyées par une brigade d'intervention de l'ONU lancent une offensive avec des moyens lourds : plus de 3 600 militaires congolais déployant des chars T-55 et des véhicules de combat d'infanterie BMP-2 et la brigade de la force d'intervention de la MONUSCO appuyé par de l'artillerie, des Mi-35 de l’armée ukrainienne, trois Denel AH-2 Rooivalk de la force aérienne sud-africaine (qui interviennent à partir du )[31] lancent une offensive générale[32] dans la zone de 700 km2 contrôlée par le M23.
Dans la nuit du 4 au , l'armée congolaise chasse les combattants du M23, au nombre de 400 à 450, des dernières positions qu'ils occupaient dans les montagnes du Nord-Kivu, à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda. Les pertes sont selon l'armée congolaise de 292 morts dans les rangs du M23.
Le , le M23 déclare qu'elle dépose les armes[33] et deux jours plus tard, environ 1 600 membres du M23 se rendent aux autorités de l'Ouganda[34]. Après l'échec de l'élaboration d'un premier document commun sur un accord début novembre, la RDC et le M23 signent le à Nairobi un accord de paix qui confirme la dissolution du M23, définit les modalités de la démobilisation et conditionne à l'abandon de la violence la reconnaissance des droits de ses membres[35].
En 2021, le Mouvement du 23 mars (M23) se reconstitue et fait son retour[36], qui s'accentue en 2022, avec la prise de la ville de Bunagana, frontalière de l'Ouganda[37].
Début 2024, soutenu par le Rwanda, le M23 attaque dans les territoires de Nyiragongo et du Masisi, à proximité de la ville de Goma, ce qui provoque d'importants déplacements de population. Les combats opposent les combattants du M23 à des groupes armés se disant patriotes congolais, les wazalendo[note 1]. Des affrontements se produisent aussi vers Sake, toujours à proximité de Goma, entre le M23 et les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC). Ils risquent de couper la Route nationale 2, considérée comme stratégique et empruntée par 150 000 civils en fuite entre le 2 et 9 février. Les forces congolaises, appuyées par les forces de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC, de l'anglais), qui ont commencé à se déployer à partir de mi-décembre 2023, se sont regroupées à Goma et ont commencé à faire mouvement vers Sake[41].
La MONUSCO affirme que l'armée rwandaise, pour soutenir le M23, utilise du matériel d'attaque sophistiqué. En effet, elle a vu un de ses drones d'observation attaqué par un missile sol-air, tiré depuis une zone contrôlée par le M23. Des renseignements provenant de la France indiquent que ce missile a été lancé depuis un véhicule WZ551, que seul parmi les alliés du M23 le Rwanda est capable de mettre en œuvre. La MONUSCO affirme aussi que l'armée rwandaise utilise sur le théâtre d'opération des MANPADS, système anti-aérien capable de mettre en danger tout appareil volant au dessus de la zone[42].
Des témoignages indiquent aussi que les véhicules de l'ONU subissent des jets de pierres de la part de jeunes de la région, qui les accusent d'inefficacité et de collusion avec l'ennemi. La MONUSCO subit un rejet d'ensemble de la société congolaise, et le gouvernement a demandé son départ rapide[42].
Au matin du 12 février 2024, les troupes du M23, soutenues par les Forces rwandaises de défense (FAR) lancent une nouvelle offensive contre Sake, dans le but d'encercler et isoler Goma, dont le ravitaillement est déjà affaibli : les trois principaux axes routiers de Sake, qui permettent d'approvisionner Goma, ont été bloqués par le M23 dans les semaines précédentes[43], mais ils échouent dans leur tentative de prendre le contrôle de la ville. Les forces congolaises, la SADC, la MONUSCO et les groupes d'autodéfense wazalendo[note 1] ont opposé une forte résistance. Mais le M23 et ses alliés accusent les forces gouvernementales congolaise de vouloir massacrer ses propres populations[44].
Le , après deux jours de combats contre les FARDC et les milices wazalendo, le M23 prend le contrôle de Nyanzale(en) et de plusieurs villages dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru[45],[46],[47]. Plus de 100 000 personnes fuient vers Goma[48],[49], et au moins 15 civils sont tués, certains par des tirs d'obus de mortiers sur le camp de déplacés de Kihondo. Selon un rapport de la MONUSCO, le M23 est responsable de ces tirs[48]. Dans les jours suivants, le M23 continue sa progression dans le territoire de Rutshuru, prenant le contrôle de Vitshumbi et Rwindi sans rencontrer de résistance, les FARDC ayant quitté Rwindi avant l'arrivée des rebelles. Simultanément, le M23 mène une offensive dans le territoire de Masisi, et prennent le contrôle de Kashuga et Misinga le [50].
En une semaine, le M23 a pris le contrôle plus de 10 localités, dont Kirima, Kikuku, Kihondo, Mutanda, Somikivu, Bwalanda, Kashalira, Kibingu et Kabanda[51],[52],[53]. Richard Moncrieff, directeur de la région des Grands Lacs pour l'International Crisis Group, estime que le M23 contrôle environ la moitié de la province du Nord-Kivu[49],[54]. Selon le rapport final du groupe d'experts de l'ONU publié en , le M23 appuyé par les troupes de l'armée rwandaise (FRD) progresse dans la province du Nord-Kivu, les FRD contrôlent et dirigent les opérations militaires du M23 et prennent part directement aux combats[55]. Cet appui du Rwanda, a permis aux troupes du M23 et du FRD de dominer le Petit Nord (une partie du Nord-Kivu), et d’étendre rapidement leur territoire jusqu’aux rives du lac Édouard[56].
Les membres de l'armée congolaise sont eux accusés par HRW de collaborer avec des groupes armés ayant formés une coalition patriotique contre le M23, alors que ces derniers sont impliqués préalablement dans de graves exactions[37],[58].
Selon le rapport final du groupe d'experts sur la république démocratique du Congo mandaté par l'ONU, publié en , lors de leurs offensives, les M23/FRD prennent principalement pour cible des localités situées dans les bastions des FDLR[55] et des Nyatura(en)[61], et lors de ces raids, les civils, principalement des Hutu, perçus comme ayant collaboré avec l'ennemi, sont punis, sous forme d'exécutions, de tortures, de destructions de villages, de pillages ou de détentions arbitraires[62],[61]. Le rapport accuse aussi la république démocratique du Congo (RDC), d'utiliser comme supplétifs des groupes armés, regroupés sous la bannière wazalendo[63] qui se livrent dans la région à de nombreuses exactions : recrutement d'enfants soldats[64], violences contre la population civile[65].
Depuis la reprise des activités militaires du M23 en 2021, la violence contre la communauté tutsie congolaise a augmentée[66],[note 3], elle est confrontée à des préjugés, des attaques violentes et de la discrimination[68], de nombreux congolais considèrent que les tutsis sont des partisans de la rébellion du M23, dont le leadership est majoritairement tutsi[66],[67], ou les perçoivent comme servant les intérêts rwandais[69].
Implication du Rwanda
Selon l'ONU, le mouvement est aidé par le gouvernement du Rwanda, au travers des Forces de défense rwandaises (FDR), ce que dénie le gouvernement rwandais. Les États-Unis suspendent toutefois leur aide au Rwanda en octobre 2023, en s'appuyant sur l'interdiction du recrutement d'enfants-soldats[70].
En 2024, le rapport final du groupe d'experts de l'ONU, accuse le Rwanda de violer la souveraineté de la république démocratique du Congo (RDC) en soutenant la rébellion du M23, et détaille l'implication de l'armée rwandaise (FRD) au côté de la rébellion dans l'est du pays, estimant entre 3 000 et 4 000 le nombre de soldats déployés sur le sol congolais, alors que le nombre de combattants du M23 actifs dans le Petit Nord (une partie du Nord-Kivu) est estimé à 3 000 combattants (Chiffres au début du mois d’)[55],[71].
↑ a et bLes Wazalendo, patriotes en kiswahili[38], designent des groupes d'autodéfense, constitués après l'appel de Félix Tshisekedi le demandant à la jeunesse congolaise d'organiser des groupes de vigilance et de soutenir l’armée congolaise contre le M23[39].
A la suite d'un décret de qui légalise la présence de milices au sein des Forces armées de la république du Congo (FARDC), un grand nombre des 120 groupes armés présent dans l'est de la RDC, combattus auparavant par l'armée congolaise, s'allient à cette dernière sous la bannière des wazalendo, dont les Maï Maï, les Nyatura(en), et selon un rapport de l'ONU les FDLR, un groupe armé opposé au président du Rwanda Paul Kagame[40].
↑Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont un groupe armé Hutu, avec pour objectif la reconquête du pouvoir au Rwanda, et dont certains membres auraient participés au génocide des Tutsi en 1994.
Le gouvernement rwandais considère les FDLR comme une menace pour la sécurité du Rwanda.
Durant les différents conflits, les FARDC, tour à tour, combattent ou s'allient aux FDLR, un reproche récurrent de Kigali aux différents gouvernements congolais.
↑Selon Jason Stearns(en), « Il n’y a pas eu de recrudescence du sentiment anti-Tutsis avant la réapparition du M23, en novembre 2021. C’est plutôt en réponse à la rébellion du M23 que les persécutions contre la communauté tutsie ont augmenté en s’appuyant sur les mêmes arguments conspirationnistes que Charles Onana cherche à crédibiliser et à infuser » dans la société congolaise[66]. Cette analyse est partagé par Onesphore Sematumba, un chercheur spécialiste de la région des Grands Lacs à l’International Crisis Group et s’accorde avec plusieurs rapports du Groupe d’experts du Conseil de sécurité de l’ONU, tel qu le rapport de , où il est mentionné que « les membres de la population tutsie interrogés par le Groupe d’experts ont confirmé que les actes de violence avaient coïncidé avec la résurgence du M23. »[67]
Dominic Johnson, « La dynamique des groupes armés dans l'est du Congo et le cas du M23 », Cahiers africains, no 84 « Conjonctures congolaises 2013 : percée sécuritaire, flottements politiques et essor économique », (lire en ligne)
Adolphe Kilomba Sumaili, « La CIRGL et le règlement des différends dans la région des Grands lacs : cas de la rébellion du M23 », Revue Quebecoise de Droit International, vol. 28, , p. 203-218
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