Sake est traversé par la route nationale 2, reliant la ville à Kirotshe et Goma. La RPI529 relie la localité avec Masisi et Walikale ; et la RPI530 avec Mweso.
Le , le mouvement du 23-Mars (M23), après avoir conquis la veille la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu[5], prend le contrôle de Sake, sans rencontrer aucune résistance[6]. Le , une contre offensive est initié par les FARDC épaulés par un milice Maï-Maï locale, l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), qui déloge temporairement les rebelles de Sake, mais dans les heures qui suivent, le M23 lance un nouvel assaut et reprend possession de la localité, forçant les troupes loyalistes à se replier dans le sud vers Minova[7]. Ces combats ont provoqué la fuite de milliers de civils en direction du camp de réfugiés de Mugunga, dans les environs de Goma[8],[9]. Aux termes d'une médiation des pays des Grands Lacs, le M23 accepte de se retirer de Sake et le , un millier de miliciens du M23 partent de Sake[10],[11]. Le jour suivant, des miliciens du Maï-MaïNyatura(de) occupent la ville[12].
La situation sécuritaire se détériore de nouveau à partir d' quand le M23 lance une nouvelle offensive. La MONUSCO, nouvelle dénomination de la MONUC depuis 2010, considère que Sake et Goma sont des cibles du M23 et met en place une opération conjointe nommée Springbok avec les FARDC pour protéger ces deux villes[13],[14].