Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Des représentants des trois communautés médiatrices préparèrent le texte de l'accord du 21 au . Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des parties au conflit se rencontrèrent ensuite du 29 juin au 7 juillet pour discuter de l'accord. Le président zambienFrederick Chiluba joua un rôle majeur dans la signature de l'accord, en tant que président de l'Initiative régionale pour la paix en république démocratique du Congo.
Termes de l'accord
Les parties convinrent de mettre un terme aux opérations militaires dans les 24 heures suivant la signature de l'accord. L'article I interdit tout mouvement militaire et transfert d'armes vers le champ de bataille et appelle toutes les nations à respecter les droits humains et à protéger les civils. L'article III ordonne la libération de tous les prisonniers de guerre, donna au Comité international de la Croix rouge la tâche de prêter secours aux blessés et requis le déploiement d'une force de maintien de la paix des Nations unies sur la base du chapitre VII de la Charte des Nations unies. Il était également prévu que l'OUA établisse une force temporaire de maintien de la paix en attendant l'arrivée de la mission onusienne. Mwesiga Laurent Baregu et Chris Landsberg, de l'International Peace Academy, critiquèrent cette disposition en 2003, alléguant que cela dépassait les capacités de l'OUA et que la CDAA aurait été plus à même d'endosser cette tâche.
Cependant, le cessez-le-feu ne fut pas appliqué et les combats et massacres se poursuivirent jusqu'en 2002. En 2015, des groupes rebelles non signataires étaient toujours actifs dans l'Est du pays, notamment au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri.