Queen Anne's Revenge

La Concorde
Queen Anne's Revenge
illustration de Queen Anne's Revenge
Modèle réduit du North Carolina Museum of History (en)

Autres noms Concord, La Concorde, Queen Anne's Revenge
Type Frégate-pinasse
Fonction Marine marchande
Gréement Trois-mâts
Histoire
A servi dans French merchant flag Marine marchande française
Navire du pirate Barbe Noire
Chantier naval Arsenal de Rochefort (Charente-Maritime)
Lancement 1710 à Rochefort (Charente-Maritime)
Statut Capturé par Barbe Noire le 28 novembre 1717
Naufrage au large de Beaufort en mai 1718
Épave sous-marine (1718)
Équipage
Équipage Jusqu'à 350 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 33 m (environ 110 pieds)
Maître-bau 7 m (environ 24 pieds)
Tirant d'eau 4,3 m
Tonnage 300 tonneaux
Caractéristiques militaires
Armement 40 canons
Carrière
Propriétaire Edward Teach
Armateur René Montaudouin
Pavillon Drapeau de la France France
Localisation
Coordonnées 34° 41′ 35″ nord, 76° 40′ 10″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
La Concorde Queen Anne's Revenge
La Concorde
Queen Anne's Revenge
Géolocalisation sur la carte : Caroline du Nord
(Voir situation sur carte : Caroline du Nord)
La Concorde Queen Anne's Revenge
La Concorde
Queen Anne's Revenge

La Concorde est un voilier frégate trois-mâts de marine marchande française du XVIIIe siècle, qui a servi de navire négrier avant de devenir le célèbre navire Queen Anne's Revenge du pirate Barbe Noire en 1717. Son lieu de naufrage en 1718 au large de Beaufort en Caroline du Nord est classé registre national des lieux historiques.

Histoire

Cette frégate-pinasse trois-mâts de 300 tonneaux et 40 canons est utilisée pour le commerce triangulaire de la marine marchande française, pour le compte de l'armateur nantais René Montaudouin[1]. Son lieu de construction est controversé. Elle aurait été construite en 1710 par l'arsenal de Rochefort en Charente-Maritime, ou bien par la Royal Navy en Angleterre, sous le nom de Concord, avant d'être capturée aux anglais par des corsaires français[2].

Barbe Noire

Le pirate anglais Barbe Noire

Les corsaires-pirates anglais Benjamin Hornigold et Barbe Noire s'en emparent le , et la renomment Queen Anne's Revenge (La Vengeance de la reine Anne de Grande-Bretagne, en rapport à la deuxième guerre intercoloniale, Queen Anne's War). Barbe Noire écume alors avec ce navire la République des Corsaires de l'Âge d'or de la piraterie de la mer des Caraïbes et des côtes américaines. Il l'utilise pour faire le blocus de Charleston en Caroline du Sud et le perd en mai 1718 lors d'un échouement au large de Beaufort en Caroline du Nord.

Épave sous-marine

En , une équipe d'archéologues du bureau d'archéologie d'État de Caroline du Nord annonce avoir découvert ce qu'elle pense être les restes du Queen Anne's Revenge. L'identification du navire est notamment étayée par la poudre d'or découverte dans les décombres[3]. Toutefois, Jean Soulat, archéologue spécialiste des pirates, affirme que cette découverte a été réalisée en 1997[4]. Les archéologues découvrent dans le navire 250 000 balles pour pistolets et fusils[4]. L'ancre du navire est remontée à la surface le .

Le , les autorités de Caroline du Nord annoncent la confirmation que le navire retrouvé est bien le Queen Anne's Revenge[5], fait confirmé en 2017[6], ainsi que le par le Département des ressources culturelles de la Caroline du Nord, après examen des éléments mis à leur disposition.

Ce site de plongée sur épave et d'archéologie sous-marine est depuis un des hauts-lieux de recherche du trésor légendaire de Barbe Noire[7],[8],[9].

Au cinéma

Télévision

Littérature

  • 2007 : La Mer des monstres, deuxième tome de la série littéraire Percy Jackson. Les demi-dieux Percy et Annabeth l'utilisent pour s'échapper de l'île de Circé.
  • 2010 : Barbe Noire: et le négrier La Concorde, Jacques Ducoin (histoire du bateau)
  • 2014 : L'Archange des Caraïbes, roman de Dominike Audet, sous le pseudonyme de Miss Elizabeth.

Jeux vidéo

Bibliographie

  • Bourne Joel K., « Barbe-Noire est vivant », National Geographic France, .
  • (en) Konstam, Angus et Bryan, Tony (illustr), The Pirate Ship 1660-1730, Oxford, Osprey, 2003 (ISBN 978-1-84176-497-9).
  • Jean Soulat et John de Bry, « Des Caraïbes à l'Océan Indien, l'archéologie des pirates », Archéologia', no 608, p. 44-51.

Notes et références

  1. Jacques Ducoin, Barbe-Noire et le négrier « La Concorde », Glénat 2010, p.42
  2. « La Concorde », sur www.qaronline.org (consulté en )
  3. Maxiscience.com — Le Top 10 des découvertes archéologiques de l'année 2009, en images
  4. a et b Manon Meyer-Hilfiger, « Butins, terres et mers : ce que l’archéologie nous apprend des pirates », sur National Geographic, (consulté le )
  5. Yahoo News — Confirmed Blackbeards Queen Anne's Revenge sank North Carolina
  6. Le Point.fr, « On a retrouvé le navire de Barbe noire », sur Le Point (consulté le )
  7. « Le navire retrouvé au large de la Caroline du Nord était bien celui de Barbe Noire », sur www.nationalgeographic.fr (consulté en )
  8. « Le trésor de Barbe Noire » (consulté en )
  9. [vidéo] « Blackbeard's Queen Anne's Revenge », sur YouTube
  10. [vidéo] « Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence (Bande Annonce) », sur YouTube

Voir aussi

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Liens externes

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