Les relations entre les trois États et la CEE puis l'UE se développent en profondeur dès la fin des années 1980 pour trois raisons principales : les crises économiques des années 1980 en Europe, des difficultés d'exportation vers l'Union européenne à la suite de la mise en place du Marché commun européen (commerce intra-européen facilité) et la fin de la guerre froide qui modifie les rapports de force en Europe[1]. La CEE commence à travailler sur la création d'une monnaie commune et ne souhaite pas d'un nouvel élargissement à court terme ; le Président de la Commission européenne, Jacques Delors propose de donner accès au marché intérieur aux pays membres de l'AELE sans adhésion préalable. Cette solution est repoussée par les grandes entreprises de la CEE, ce qui conduit celles de Suède à pousser la politique de leur gouvernement vers l'adhésion[Note 2],[1].
Les négociations d'adhésion ne présentent aucun obstacle majeur et les nouveaux États membres sont déjà développés et démocratiques. Aucune obligation de défense commune ou transatlantique ne leur est imposées et une grande partie de l'acquis communautaire est déjà acté le cadre de l'accord sur l'Espace économique européen (EEE).
Chacun des quatre candidats (la Suisse ayant répondu par référendum avant de le devenir) soumettent l'adhésion au vote populaire[2] :
↑Les négociations sont entamées le et terminées en .
↑Les pressions économiques surmonte l'opposition de longue date des gouvernements sociaux-démocrates qui voient l'UE comme trop néo-libérale. Les entreprises suédoises bénéficiaient jusque-là de dévaluations de la couronne suédoise, une stratégie qui n’était pas viable sur le long terme.
Bino Olivi (trad. de l'italien), L'Europe difficile : Histoire politique de la Communauté européenne, Paris, Gallimard, , 560 p. (ISBN978-2-07-034575-5)
Jean-Louis Quermonne, Le système politique de l'Union européenne : des Communautés économiques à l'Union politique, Montchrestien, , 157 p. (ISBN978-2-7076-0626-6)