Quand le Japon s’ouvrit au monde est une monographieillustrée sur l’histoire et la culture de l’ère Meiji du Japon, co-écrite par Keiko Omoto, chargée des fonds japonais de la bibliothèque du musée Guimet, et Francis Macouin, conservateur en chef de la bibliothèque du musée Guimet. Cet ouvrage est le 99e titre dans la collection « Découvertes Gallimard »[1], paru chez Gallimard en 1990, en collaboration avec la Réunion des musées nationaux. Une nouvelle édition augmentée et mise à jour est parue en 2001, également avec une nouvelle couverture, sous le titre Quand le Japon s’ouvrit au monde : Émile Guimet et les arts d’Asie[2],[3]. Le livre a également été adapté en un film documentaire homonyme[4].
Introduction et contenu
Cet opus en format poche (125 × 178 mm) fait partie de la série Histoire dans la collection « Découvertes Gallimard », raconte le voyage de l’industriel Émile Guimet, et de son compagnon, le peintre Félix Régamey, au Japon. À travers leurs yeux, une observation et fascination dans le Japon de l’ère Meiji (1868–1912), de sa culture, de ses religions (shintoïsme et bouddhisme), entre tradition et modernisme. De retour en France, cette ferveur se concrétise par la création d’un musée des religions du monde entier, qui deviendra finalement le Musée national des Arts asiatiques - Guimet.
Selon la tradition des « Découvertes », cette collection repose sur une abondante documentation iconographique et une manière de faire dialoguer l’iconographie documentaire et le texte, enrichie par une impression sur papier couché. Autrement dit, « de véritables monographies, éditées comme des livres d’art »[5]. C’est presque comme un « roman graphique » divisé en quatre chapitres, suivis d’un ensemble des « témoignages et documents ».
Le corpus
Pré-générique (p. 1–7, une succession d’illustrations pleine page, des tableaux réalisés par Félix Régamey)
Chapitre premier : « Quand le Japon s’ouvrait à l’Occident » (p. 11–37)
Chapitre II : « Une double vocation » (p. 39–57)
Chapitre III : « Impressions de voyage » (p. 59–85)
Chapitre IV : « Des propagandistes à l’œuvre » (p. 87–111)
Témoignages et documents
Témoignages et documents (p. 113–163)
Le choc des cultures (p. 114–119)
Les Japonais à la découverte de l’Europe (p. 120–123)
D’Edo à Meiji : faut-il être moderne ? (p. 124–127)
Le Japon au quotidien (p. 128–141)
La Polémique Loti Régamey (p. 142–147)
Le Japon inspire les artistes (p. 148–151)
Émile Guimet et les religions (p. 152–153)
A quoi peut servir un musée des religions ? (p. 154–157)
Une conception bien arrêtée des musées (p. 158–161)
« K. Omoto et F. Macouin brossent d’excellents portraits de ces deux aventuriers de l’esprit qui, assoiffés d’art et de culture, partirent pleins d’espoir pour un pays alors peu connu. Leurs espérances ne furent point déçues, puisqu’ils eurent le privilège de découvrir un Japon en transition, certes, mais conservant encore son vrai visage. Les auteurs de ce livre fort intéressant font revivre le fructueux voyage de Guimet et de Régamey, au cours duquel ces pionniers eurent aussi l’occasion d’observer la vie quotidienne du peuple nippon et de parcourir le fameux Tōkaidō, la vieille voie reliant Tōkyō et Kyōto dont Hiroshige a immortalisé les cinquante-trois étapes. […] Le livre de K. Omoto et de F. Macouin, qui fait honneur à la collection ‹ Découvertes Gallimard ›, est encore enrichi par une abondante et passionnante illustration qui comprend, entre autres, des peintures de Félix Régamey, des gravures japonaises et des photographies anciennes[6]. »
↑François Berthier, « Keiko Omoto, Francis Macouin, Quand le Japon s’ouvrit au monde », Arts Asiatiques, Paris, EFEO & Musée Guimet, no 46, , p. 165–166 (e-ISSN2111-4552, lire en ligne, consulté le ).