Les premiers habitants connus sont le peuple tibétain Qiang (羌), aujourd'hui minoritaires au Tibet et au Qinghai, et plutôt présents dans la province du Sichuan.
Tuyuhun et Seize Royaumes
Le royaume Tuyuhun (329 – 663) couvre une grande partie de l'ouest et du sud de l'actuelle région de Qinghai. Les membres de l'ethnie Tu (土族 ou Monguor) sont vraisemblablement les descendants de ce royaume[4]. La partie nord-est, pendant la période des Seize Royaumes, est sur le territoire Han du Liang antérieur (320 - 376). À partir de 376, celui-ci se soumet à l'État du Qin antérieur, qui le contrôlera jusqu'à 394.
En 635, la dynastie Tang prend le pouvoir sur Tuyuhun.
Empire du Tibet
En 663, le roi du Tibet et fondateur de l'Empire du Tibet, Songtsen Gampo (663–672), envahit Tuyuhun et renverse le pouvoir. Il envahit également la région au nord du lac de Qinghai et prend ainsi le pouvoir sur la majeure partie de l'actuelle province de Qinghai qu'il intègre à son empire.
Empire Tangout et Dynastie Song
Du XIe au XIIIe siècle, le nord-est de la province de Qinghai fait partie de l'Empire tangout (ou Dynastie des Xia occidentaux, 1032 – 1227), dont la majeure partie est située sur les actuelles Gansu, Shaanxi et Ningxia. La majeure partie sud-ouest est contrôlée par la dynastie Song, sous le nom de gouvernement de Longyou (陇右都护府, lǒngyòu dūhù fǔ[5].
Empire mongol
Le prince Mongol Köden contrôle la région que les Mongols appellent Kokonor en 1239[6],[7]. Elle fait partie de l'empire contrôlé par la dynastie Yuan (1234/1279 – 1368), fondée par Kubilai Khan.
Dynastie Ming
Du XIVe au XVIIe siècle, une partie de cette région est directement contrôlée par la dynastie Ming, alors qu'une autre partie est incluse dans le Tibet[9]
En 1371, la dynastie Ming transforme le Xining Zhou en Xining Wei, puis installe quatre Weis (défenses) de plus, connus comme étant les 4 Weis de Saiwai. C'est un territoire délimité au sud par Golmud (Gelimu en pinyin), au nord par les Monts Qilian, l'ouest y compris le Bassin de Chaidamu (équivalent la province Qinghai actuelle). En 1488, les Ming renforcent la garnison à Xining, contrôlent les tribus mongoles et tibétaines ; Xining administre les quatre Weis à partir de cette année-là[10].
Au début du XVIe siècle, la bannière mongole des Qoshots, exerce sa souveraineté sur la région du Qinghai, sous le Khanat qoshot, pendant 70 ans environ[1],[11],[12]. Güshi Khan, khan de cette tribu, renverse le pouvoir des bonnets rouges et bön et établit Lobsang Gyatso de l'école Sakya, 5edalaï-lama, comme chef temporel du Tibet en 1642 sous protectorat Qoshot. En échange, le dalaï-lama reconnait Güshi Khan comme roi du Tibet[13].
En 1723, le chef des Mongols QoshotLobjang Danjin (罗布藏丹津) se révolte, le pouvoir des Qing nomme Nian Gengyao, alors gouverneur des provinces du Sichuan et Shaanxi, et Yue Zhongqi, alors commandant d'armée de la province du Sichuan, comme commandants d'une expédition punitive. En 1724, la région de Qinghai est pacifiée. Quatre ans plus tard, en 1726, la dynastie Qing décide d'installer deux ambans en Ü-Tsang (Tibet, Tsang-藏)[15],[16],[17].
Pendant la Révolte des Dounganes (1895–1896), née des affrontements entre deux confréries soufis appartenant à la tariqaNaqshbandiyya, différents groupes ethniques musulmans des provinces de Qinghai et Gansu se rebellent contre la dynastie Qing. Les wahhabi ont inspiré l'organisation Yihewani puis l'ont rejointe et organisé la révolte, qui est écrasée par les musulmans loyalistes.
République de Chine
En 1913, les Britanniques convoquent une Conférence à Simla, en Inde, pour discuter du statut du Tibet[18]. Y assistent les représentants de la Grande-Bretagne, de la Chine, et du Tibet. Elle s'ouvre le sous l'égide de Henry McMahon dans le contexte de l'empire colonial britannique. Les Tibétains aspiraient à voir reconnues leur indépendance et l'intégrité de leur territoire, tandis que les Chinois voulaient intégrer à leur territoire les zones tibétaines orientales du Kham conquises par les troupes du général Zhao Erfeng en 1908. Henry Mac-Mahon propose, le , un accord, la Convention de Simla, définissant la frontière entre l'Inde et le Tibet par la ligne McMahon et divisant le Tibet en « Tibet extérieur » sous l'administration du gouvernement du dalaï-lama et « Tibet Intérieur » où Lhassa aura l'autorité spirituelle uniquement. L'Amdo fait partie du « Tibet intérieur »[19]. Les deux secteurs seraient considérés comme étant sous la « suzeraineté » de la Chine et non plus sa « souveraineté »[20],[21]. Les trois représentants paraphent l'accord le [22] mais le gouvernement du Guomindang rejette immédiatement le paraphe de son délégué, ce qui invalide l'accord[23].
Malgré la contestation des frontières orientales du Tibet entre Lhassa et la république de Chine ainsi que les autres divergences d'opinions[25], il n'existe pas de désaccord sur le point de la souveraineté chinoise en Amdo[26].
En 1928, le seigneur de guerre Ma Bufang se saisit de la partie nord-est de l'Amdo, région où vit une importante population chinoise[29]. La région devient officiellement province chinoise en 1933, après la guerre Tibet-Qinghai. À l'époque de la République de Chine, la province de Qinghai n'est pas contrôlée par Lhassa[30].
Selon Patrick French, le dernier découpage administratif de a vu la totalité de l'Amdo annexée aux provinces voisines du Qinghai et du Gansu, tandis qu'une partie importante du Kham était incorporée au Sichuan et au Yunnan. La partie restante du Tibet, composée de l'Ü-Tsang et d'une petite portion du Kham, a été dénommée par les autorités chinoises Xizang Zizhiqu (西藏自治区) « Région autonome du Tibet ». Ses limites coïncident à peu près avec la région qui était indépendante de facto entre les deux guerres mondiales[32], et qui fut historiquement administrée par les dalaï-lamas sous la dynastie Qing[33]. Aujourd'hui la Chine ne se réfère qu'à cette région lorsqu'elle parle du Tibet, mais le 14e dalaï-lama considère que le territoire du Tibet doit conserver les frontières sur lesquelles ont historiquement régné ses prédécesseurs, donc celles d'avant 1949[34].
Les données officielles sur la période de la Grande famine (1958-1961) rapportées par le journaliste et historien chinois Yang Jisheng font état d'un taux de mortalité supérieur à 40 pour mille dans la province en 1960. Elles estiment le nombre de morts non naturelles à 102 900, pour une population d'environ 2,44 millions d'habitants. De nombreux cas de cannibalisme ont eu lieu. Les efforts de récupération de céréales prétendument cachées ont conduit à l'arrestation de 63 064 personnes entre 1958 et 1960, soit plus de 2 % de la population de cette époque[36].
La province de Qinghai est une des quatre grandes aires géographiques du plateau du Tibet. Occupant la partie nord-est de celui-ci, elle comprend le Lac Qinghai, lac salé qui lui a donné son nom, de nombreux massifs montagneux et des vallées creusées par les fleuves. Du fait de la haute altitude, l'oxygène est rare et le temps très sec, la végétation y est donc également très rare.
La plus grande partie de la région est recouverte par des prairies où peuvent brouter yaks, consommés et utilisés pour faire des vêtements par les différentes ethnies tibétaines (Zang, Golok) et mongoles (Tu), ainsi que les moutons, élevés et consommés principalement par les populations musulmanes Hui et Salar.
Les principales plantes cultivées sont l'orge du Tibet et le colza. Quelques autres plantes, d'usage principalement médicinal, sont utilisées en médecine traditionnelle. Depuis peu, des serres ont été construites autour de villages situés à l'Est du Mont Riyue, permettant également des cultures maraîchères.
L'ensoleillement annuel a permis de développer l'énergie solaire, que ce soit, par exemple, par des panneaux photovoltaïques ou par des chauffe-eau solaires.
Les facteurs climatiques ne permettent pas à la région un grand développement économique, ni d'éviter des carences alimentaires à la population.
La province affiche en 2012 un PNB de 188,45 milliards de RMB, soit 24.115 RMB par habitant[48].
Les principaux piliers de l'économie du Qinghai sont le secteur minier, l'industrie pétrochimique avec la production de potasse, l'élevage et le tourisme. L'exploitation des richesses minières, qui incluent la kaïnite, l'amiante, le silicium et le bore, s'est considérablement accrue[49]. L'élevage concerne principalement les chevaux destinés à l'armée chinoise, les moutons et les yacks[50]. L'industrie hydroélectrique contribue également de manière importante à l'économie du Qinghai[48]
Démographie
La préfecture la plus peuplée est Haidong, située dans la partie est de la province.
Le recensement 2010 donne la répartition suivante[51] :
En 2012, la densité est de 7 habitants par km2[48].
Par peuplade
Il y a 5 626 722 (5,6 millions) d'habitants dans la province, dont 2 983 516 (2,9 millions, 53,02 %) personnes issues de l'ethnie Han et 2 643 206 (2,6 millions, 46,98 %) personnes issues des minorités.
Il est à noter que :
parmi les minorités tibétaines, certaines, comme les ngolok, sont comptabilisées dans les Zang (terme généralement traduit par Tibétain); d'autres minorités tibétaines, comme les Qiang, les Lisu, sont comptabilisées comme minorité différente et peuvent donc se retrouver ici dans la catégorie « Autres ».
Dans le groupe Mongol sont comptabilisées plus d'une dizaine de minorités différentes d'origine mongole et, de la même façon, la population Yugur du Qinghai ayant des origines mongoles est comptabilisée comme minorité différente et sera donc classée ici dans « Autres ».
À part Xining, sa capitale, dont la population urbaine est de 1,2 million d'habitants en 2010[52], le Qinghai est très peu peuplé et peu urbanisé : la population agricole étant importante dans cette province. Au recensement du , il ne comptait que deux autres villes dont la population urbaine dépassait 50 000 habitants. Ce recensement donne les populations urbaines pour les villes de Xining, Golmud et Delingha et les populations urbaines de leurs districts pour les autres villes.
En raison du faible taux d'oxygène (hypoxie), réduit des deux tiers, dans les zones à plus de 3 000 mètres d'altitude, il est généralement conseillé de monter graduellement sur le plateau Tibétain, de ne pas consommer d'alcool avant la montée, et il est déconseillé d'y aller en cas de rhume[54].
Dans une analyse du profil nutritionnel de la Chine au milieu des années 1990 publiée le , l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, plus connue sous le sigle FAO, signalait l'existence de carences nutritionnelles importantes au Qinghai, province comportant des zones de peuplement tibétain. Il était indiqué un lien entre le retard de croissance et l'insuffisance pondérale. Au regard de la classification de l'Organisation mondiale de la santé, la prévalence du retard de croissance des enfants était supérieure à 40 %, faisant de la province du Qinghai l'une des plus affectées en Chine[55].
La mortalité infantile moyenne en Chine était de 20,6 ‰, et variait de 8,2 à 49,5 ‰ dans les différentes provinces, le Qinghai étant l’une des plus affectées. En 1996, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans était de 47 ‰ et le Tibet était une des régions les plus affectées[56].
Les problèmes cardiaques congénitaux chez les enfants de 4 à 18 ans sont également importants dans cette région et participent à une mortalité infantile plus élevée[57],[58].
La faible concentration d'oxygène en altitude et la faible végétation due au climat peuvent participer à ces phénomènes.
Une étude publiée en 2004 sur les enfants Han nés au Qinghai suggère que s'ajoute à l'hypoxie de l'altitude, induisant une plus grande cage thoracique et davantage d'hémoglobine, l’existence d’une faiblesse nutritionnelle en rapport avec la situation économique de la région[59],[60].
Énergie
Énergies fossiles
Le Qinghai possède les plus hauts champs pétrolifères et gaziers du monde, situés sur le plateau tibétain, et comptent parmi les premiers champs pétrolifères présents en Chine. Les réserves dépassent les 4 milliards de tonnes de pétrole et 1000 milliards [61]de mètres cubes de gaz[62],[63]. Les infrastructures d'exploitation y sont toutefois considérées comme étant insuffisantes, et ces ressources ne contribuent plus qu'accessoirement à l'économie[48]
Hydro-électricité
La province compte 178 centrales hydroélectriques avec une capacité installée de 21.66 millions de kW et une production annuelle de 77 billions de kWh[63]. En 2013, les centrales hydroélectriques de grande taille comptent pour 68,9 % de la production électrique[64]
Solaire
Entre 2006 et 2013, la province a reçu des investissements de l'ordre de 11 milliards de $ dans les énergies propres, 98 % de ces investissements étant dirigés dans le photovoltaïque[64]. À fin 2011, la capacité photovoltaïque connectée au réseau était de 1.01 million de kW, et comptait pour 47,2 % de la capacité photovoltaïque totale installée en Chine[65]. Le plan quinquennal 2011-2015 prévoit des investissements massifs pour augmenter la capacité installée.
Le village nucléaire (chinois : 原子城 ; pinyin : Yuanzi cheng) était le principal centre de recherche sur les armements nucléaires. C'est là, entre 1958 et 1964, que furent mises au point la première bombe atomique et, deux ans plus tard, la première bombe à hydrogène, lesquelles furent testées sur le site de Lop Nor au Xinjiang[66]. Le centre a été fermé en 1987 et abrite depuis 1993 un musée sur l'arme nucléaire chinoise et son histoire, accessible au public[67].
Dans le document intitulé Le Tibet, cent questions et réponses publié en 1988 et dans sa version de 2001, la Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la région autonome du Tibet ou Xizang, ce que reconnaît Thierry Dodin, un des auteurs de Authenticating Tibet[68].
Selon International Campaign for Tibet, au moins trois bases de missiles nucléaires se trouvaient au Tibet en 1993[69]. Faisant état de ce rapport, le New York Times signale qu'il est impossible de confirmer de façon indépendante certaines de ses affirmations[70].
Selon le gouvernement tibétain en exil citant Tashi Chutter, à Drotsang à proximité de Kokonor, une usine de missiles navals a été construite en 1986 et largement développée en 1995. Les essais s'effectuaient dans le lac Kokonor[76].
Mèngdá Tian Chi, lac sur une montagne dans une réserve naturelle sur les bords du fleuve Jaune (黄河, huáng hé).
Le lac Qinghai, ou lac Bleu, également connu sous le nom mongol de Kokonor, qui a donné son nom à la province (青海湖, qīnghǎi hú), le plus grand lac salé de Chine.
Une liaison ferroviaire entre Lhassa et Golmud a été ouverte en . Les voitures sont pressurisées et très résistantes de façon à supporter les vents de sable, la foudre, les rayons ultraviolets, etc.
Métro
Le métro de Xining est en construction, il comprendra 3 lignes et 92,5 km de longueur.
Éducation
Le niveau moyen d'éducation est faible comparé au reste de la Chine. Si des moyens de transport ont été mis en place afin d'acheminer les écoliers habitants des villages dépourvus d'école vers des centres en étant dotés, l'accès à l'enseignement supérieur reste difficile. Depuis 2003, un plan gouvernemental tente d'imposer le chinois comme langue écrite et parlée, et bien que l'éducation soit bilingue en tibétain et chinois, il est fait état de nombreuses réticences à enseigner en langue tibétaine[49].
Tourisme
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↑ a et b(de) File:Map China c1798.jpg Carte de l'allemand Johann Christian Hüttner de 1798, le nommant « Kokonor Choschot Oelöths » (en référence aux Oïratskhoshuts.
↑Chine, 8e édition, traduit et adapté de l'ouvrage China (11th edition), Lonely Planet Publications, 2009, p. 916.
↑Judy Bonavia & Mathieu Salem, Route de la soie : De Xi'an à Kashgar, Éditions Olizane, 2006, p. 126.
↑Note : longyou/陇右 peut exprimer la droite du Gansu, plus précisément aux Monts Liupan. Sur les premières boussoles, inventées en Chine, l'aiguille indiquent le Sud, la droite est donc à l'ouest, on le retrouve aujourd'hui dans la langue mongole ou le terme droite et ouest sont le même, gauche et est, devant et sud, etc..
↑Le lama et l'empereur, étude réalisée par le département Humanités et Sciences Sociales de l'École polytechnique, p. 43 : Les Qoshot, établis entre l'actuelle Urumqi et le Kokonor, ont la mainmise sur le Tibet depuis l'opération de Gushri Khan.
↑René Grousset, « L’Empire des steppes — Attila, Gengis-khan, Tamerlan », Classiques de l'Université du Québec à Chicoutimi, page 645 : « Dans une première expédition (vers 1639 ?), il entra au Tibet, et défit tous les ennemis du dalaï-lama, tant partisans du clergé rouge que sectateurs de la vieille sorcellerie bon-po. Au cours d’une deuxième campagne, il fit prisonnier le de-srid de gTsang (vers 1642 ?), occupa Lhassa et proclama le dalaï lama Nag-dbang bLo-bzang souverain du Tibet central (Dbus et Tsang). Comme signe de la souveraineté temporelle à lui conférée par le prince khochot, bLo-bzang se fit construire une résidence sur l’emplacement du palais des anciens rois du Tibet, au Potala de Lhassa (1643-1645). En revanche, Gouchi-khan, déjà maître du Koukou-nor, du Tsaïdam et du Tibet septentrional, fut reconnu par le pontife, à Lhassa même, comme protecteur et vicaire temporel de l’Église Jaune. Jusqu’à sa mort en 1656, il fut vraiment, comme l’appelait la cour de Pékin, « le khan des Tibétains ».
↑[1] 1723年10月,清政府任命陕甘总督年羹尧为抚远大将军、四川提督岳钟琪为奋威将军,调集西宁、固原、宁夏等处满州兵、绿营兵和土默特、鄂尔多斯等处蒙古兵进军平叛。1724年(雍正二年)初,奋威将军岳钟琪亲率五千精骑,兼程西进,于2月22曰在柴达木突袭罗布藏丹津营地,罗布藏丹津投奔到准噶尔部的策旺阿拉布坦那里去了。En 1723, le gouvernement de la dynastie Qing nomme Nian Gengyao et Yue Zhongqi (deux généraux Han) commandants et apporte de nombreuses troupes mandchoues et mongoles, pour réprimer la révolte de Lobjang Danjin (罗布藏丹津). Le 22 février 1724, 5000 cavaliers dirigés par le général Yue Zhongqi, attaquent le camp de Lobjang Danjin. Lobjang Danjin réussit à s'échapper et se rend chez les Djüngars.
↑Dans son Histoire du Tibet, Laurent Deshayes, page 218, présente les limites des provinces chinoises en 1900.
↑Histoire de la création des Ambans 雍正元年(1723年),罗布藏丹津公开叛乱后,清廷一方面令川陕总督年羹尧为抚远大将军驻扎西宁,以四川提督岳钟琪为奋威将军参办军务,进行武装讨伐。雍正二年(1724年)清政府平定罗布藏丹津之乱于青海后,四年(1726年)议准设立驻藏大臣二人,常川驻藏。
↑(en) Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet, 1913-1951: The Demise of the Lamaist State, Berkeley, University of California Press, 1989, p. 75 : « The British and Tibetan plenipotentiaries were willing to sign the draft accord, but I-fan Chan, the Chinese plenipotentiary, refused. After considerable pressure from the British, he initialed the draft and then referred it to his government, which immediately repudiated his initialing. ».
↑(en) A-mdo, in Encyclopædia Britannica Online, 2006. Consulté le 7 décembre 2006.
↑Heinrich Harrer, 7 ans d'Aventures au Tibet, traduction de Henry Daussy, Éditions Arthaud, Paris, 1983, 1996, 1997, p. 118 : « … le père du dalaï-lama nous explique que dans son district natal, celui d'Amdo, inclus dans la province chinoise de Tsinghai… ». p. 272 : le 10e panchen-lama (né en Amdo) est originaire d'une province chinoise.
↑Chine, 8e édition, traduit et adapté de l'ouvrage China (11th edition), 2009, p. 916.
↑(en) TIBET, TIBET, A PERSONAL HISTORY OF A LOST LAND By Patrick French : « French argues, for the Tibetans to base their claim on roughly the area of the current TAR, whose borders generally coincide with those of the de facto independent state between the two world wars ».
↑(en) Liwei Zhang, Xinghui Xia, Shaoda Liu et Sibo Zhang, « Significant methane ebullition from alpine permafrost rivers on the East Qinghai–Tibet Plateau », Nature Geoscience, vol. 13, no 5, , p. 349–354 (ISSN1752-0894 et 1752-0908, DOI10.1038/s41561-020-0571-8, lire en ligne, consulté le ).
↑(zh) Shenzhen Bureau of Statistics, 深圳统计年鉴2014, China Statistics Print (lire en ligne [archive du ]).
↑(zh) Census Office of the State Council of the People's Republic of China et Population and Employment Statistics Division of the National Bureau of Statistics of the People's Republic of China, 中国2010人口普查分乡、镇、街道资料, China Statistics Print, , 937 p. (ISBN978-7-5037-6660-2).
↑« télécharger : Aperçu complet »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), FAO « The infant mortality rate averaged 20.6‰ in the country, and varied from 8.2 to 49.5‰ in the different provinces, with Qinghai, Ningxia, Yunnan, Xinjiang and Guizhou being the most affected. In 1996, the under five mortality rate was on average 47‰ and the most affected provinces were Tibet, Jiangxi, Xinjiang and Yunnan. ».
↑People’s Republic of China: Renewable Energy Development in Qinghai (Co-financed by the Multi–Donor Clean Energy Fund under the Clean Energy Financing Partnership Facility) , octobre 2012
↑(en) Thierry Dodin, in Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille, Wei Jing, Authenticating Tibet: Answers to China's 100 Questions, University of California Press, 2008, 364 p., p. 284 : « It is reported that China has deployed nuclear weapons and dumped nuclear waste in Tibet, damaging the environment there. Is that true? No. "On the contrary », « the authors deny that there have ever been nuclear weapons or disposal of nuclear wastes "in the TAR" (Question 32, 2001). [...] there are indeed no such reports in the case of the TAR [...]. ».
↑(en) Sheryl WuDUNN, Nuclear dump site reported in Tibet, The New York Times, 19 avril 1993 : « It is impossible to independently confirm some of the report's assertions. ».
↑The People's Liberation Army as Organization, James C. Mulvenon, Andrew N. D. Yang, chap. 11 : The Chinese Second Artillery Corps: Transition to credible deterrence, pp. 542-543 (voir en ligne [PDF])
↑(en) Environment and Development Desk; Department of Information and International Relations; Central Tibetan Administration, Chapter 7: Nuclear Threats, 26 avril 2000 « Anti-Frigate Missile Centre at Drotsang.A new missile production centre is located at Drotsang (Ch. Ledu; 36.05N, 102.5E), 63 km east of Siling. The secret code number of this centre is 430. It was originally set up in 1986 and was massively expanded in 1995. It is a surrogate of the Ninth Academy and has been producing anti-frigate missiles which are being tested in Lake Kokonor (Chutter 1998). ».