La prise d'Oujda de 1647 oppose les forces chérifiennes menées par le chérif alaouite Moulay Mohammed, aux Turcs d'Alger. Elle entraine la capture de la ville par les émirs alaouites du Tafilalet, alors force politique en expansion au Maghreb al Aqsa.
Vers 1647, il pénètre dans la région de la Haute Moulouya, et atteint la plaine de l'Angad. Il soumet les tribus arabes Angad et Ahlaf[L 3]. Avec leur soutien, il razzie, pille, puis soumet les Beni Snassen, alors sous domination turque[L 4]. À son retour chargé de butins, il s'arrête devant Oujda, occupée par les Ottomans. Avec le soutien d'une partie de la population défavorable aux Turcs, Moulay Mohammed l'attaque et s'en empare, puis y chasse tous les pro-Turcs de la ville[L 3].
A la suite de cette prise et de la campagne de l'Oranie de 1647, la frontière entre les Alaouites, basés à Sijilmassa et les Turcs d'Alger s'établit à la Tafna pour un temps[L 3].
Maximilien Antoine Cyprien Henri Poisson de La Martinière, Napoléon Lacroix, Documents pour servir à l'étude du Nord Ouest africain, Gouvernement général de l'Algérie, Service des affaires indigènes, , 1143 p. (lire en ligne)
Henry de Castries, Les sources inédites de l'histoire du Maroc. Archives et bibliothèques de France. Tome III., E. Leroux, , 771 p. (lire en ligne)
Anglophone
(en) Patricia Ann Mercer, Political and military developments within Morocco during the early Alawi Period (1659-1727), British Thesis Service L'Harmattan, , 353 p. (lire en ligne)